Une pluie mortelle s’abat sur la Terre :
l’humanité est menacée de disparition.
Ruby, 15 ans, part à la recherche de son père.
Je m’appelle Ruby Morris, et voici mon histoire.
Si vous la lisez, vous avez énormément de chance d’être encore en vie.
Question : quand faut-il abandonner tout espoir?
a) Maintenant. Immédiatement. On est foutus.
b) Dans deux semaines, environ.
c) Jamais.
d) J’imagine qu’il pourrait y avoir un d), mais s’il existe, je ne l’ai pas encore trouvé…
Edition: Bayard
Nombre de pages: 382 pages
Mon avis: Ruby a 15 ans. Dans sa vie, le plus important, ce sont ses amis, et son téléphone portable. Ainsi que son apparence.
Pourtant, un soir, tout bascule. Un virus venu de l’espace a contaminé les masses nuageuses, ce qui engendre une pluie mortelle. Pour Ruby c’est le début de la catastrophe.
Refugiée chez elle, elle est bien obligée de suivre les consignes de survie de son beau-père, Simon. Et tout peut être potentiellement dangereux: l’eau des toilettes, prendre une douche, remplir la bouilloire au robinet….
J’avais énormément entendu parler de ce roman ces dernières semaines. La blogosphère fourmillait de lecteurs enthousiastes, ravis de cette nouvelle série qui débute. Aussi, j’avais fini par craquer et me l’offrir.
Chéri avait voulu le lire avant moi. Mais à mesure qu’il avançait dans ce livre, je voyais son enthousiasme retomber. Je n’avais donc qu’une seule attente: qu’il le termine, pour que je puisse comprendre d’où venait ce phénomène.
J’ai lu ce livre en quelques heures. Oh, pas parce qu’il était énorme, génialissime ou addictif. Loin de là. Je suis bien forcée d’admettre que j’ai été très déçue!
Ruby est une adolescente comme les autres. A 15 ans, on se soucie du fait d’être bien habillée, bien maquillée, de ses réseaux sociaux, et du beau garçon de l’école. Bon, jusque-là, je suis d’accord. Mais tout cela reste normal quand on se trouve dans une situation normale.
Seulement, ce n’est pas le cas ici, puisqu’une pluie dangereuse, mortelle ( à tel point que les gens meurent en quelques minutes) fait son apparition dans le tableau.
C’est là que je décroche, ou presque. En effet, Ruby, bien que consciente que la situation soit dangereuse, ne s’occupe que d’une chose: son apparence! Comment peut-on penser aux risques de croiser des survivants alors qu’on est pas maquillée?!? Comment peut-on d’abord penser à dévaliser les magasins de vêtements et de sacs alors qu’on ne peut boire que de l’eau se trouvant en bouteilles?!? Ca me sidère complètement!!!
Au début du roman, heureusement, il y a Simon, le beau-père de Ruby. Homme admirable, d’une patience à toute épreuve, et doté d’un instinct incroyablement bien développé. Je dois dire que ce personnage me plaisait au plus haut point. Il est la personnification d’un esprit logique.
Hélas, c’est le seul élément qui valait la peine dans cette lecture…
Tout le reste du roman m’a ennuyé. J’ai eu envie de gifler à tour de bras cette gamine (il n’y a pas d’autre mot) pour la réveiller un peu. Elle n’a visiblement aucune notion du danger, aucune suite dans les idées, aucun sens des priorités. Vous l’aurez compris, je pense, voilà un personnage qui m’aura vraiment déplu au plus haut point.
Au final, j’en suis même venue à faire passer le danger de cette pluie au second plan, tellement le comportement de Ruby me désespérait.
Je venais de découvrir le résumé du second tome qui s’annonce. Mais en toute honnêteté, je m’arrêterai là pour cette série.