Edition: Casterman
Nombre de pages: 240 pages
Résumé: Quand on est une jeune fille solitaire (Joyce), pas très heureuse au lycée (un nid d’individus pénibles et arrogants), et à la mère encombrante (comédienne), on s’enfuit dès que possible chez sa mamie adorée pendant les vacances scolaires. Là, on peut rencontrer une dame qui fait la grève de son ancienne vie perchée tout en haut d’un grand et vieux chêne, par exemple. On peut aussi monter s’assoir à côté d’elle et parler de l’existence… jusqu’à ce que quelqu’un de très idiot décide de raser la forêt.
Merci à l’édition Casterman pour ce retour aux sources
Mon avis:Joyce quitte sa mère, actrice de théâtre, pour passer les vacances chez sa grand-mère dans son petit village tranquille.
Joyce est solitaire, discrète, aime le calme, le silence, et finalement la nature. Aussi, jour après jour depuis qu’elle est revenue, elle court se réfugier dans la forêt toute proche.
Un jour, elle rencontre une dame, en complet vif, assise sur une branche de chêne, bien décidée à faire grève de sa vie quotidienne.
Ensemble, elles s’installent mieux, se créent chacune un espace personnel dans les branches du chêne. Elles s’y sentent bien, et compte y passer tout l’été…
Jusqu’à ce qu’elles apprennent qu’un entrepreneur a prévu de raser la forêt. Comme ça, sans prévenir. Aussitôt, elles décident de réagir.
Ce petit roman tout doux est une ôde à la nature. Sans cris, sans pancartes, sans sifflets de manifestation. Il démarre sur la pointe des pieds, celles de Joyce. Elle a beau adorer sa mère, elle aspire toujours à revenir à la nature et à son calme.
A travers son regard, on redécouvre le chant des oiseaux, le bruit dans les feuilles, l’odeur de la mousse sur les troncs, les traces des faisans, les quelques rayons de soleil qui perce la canopée…
Et puis, on redécouvre aussi l’esprit d’équipe, celui qui façonne les bonnes intentions, qui crée des amitiés et des souvenirs.
Avec Joyce, j’ai redécouvert ces plaisirs si simples, et ça m’a fait un énorme bien. Grâce à son histoire, j’ai sorti le nez de mes soucis quotidiens pour regarder par la fenêtre, m’attardant sur les branches qui bougent, et les animaux qui voyagent.
Je ne peux que vous conseiller de le découvrir à votre tour, et de vous laisser porter par le récit!
Ça me rappelle un téléfilm que j’ai vu avec mes filles avant les vacances 🙂
J’adore ce que tu en dis, cette simplicité est quelque chose qui me correspond tellement, je m’y reconnais beaucoup et tu me donnes qu’une envie, plonger dedans !
Voilà des sujets qui me plaisent beaucoup. Je me note ce roman, la nature pour moi, c’est sacré! Merci