Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 484 pages
Résumé: Jamaïque, 1753. Deirdre, la fille de Nora (l’héroïne de L’Île aux mille sources) et de l’ancien esclave Akwasi, vit dans la plantation de sa mère et de son beau-père. Tous les garçons de l’île, fascinés par la beauté de la jeune métisse, ne cessent de lui tourner autour. Mais Deirdre n’a que faire de leurs avances. La jeune femme en aime un autre : le Dr Victor Dufresne, qui ne tarde d’ailleurs pas à la demander en mariage. Après une superbe cérémonie, tous deux prennent le bateau pour rejoindre Saint-Domingue, une autre île des Caraïbes. Ce qu’ils devront affronter sur place changera leur destin à tout jamais……
Merci à l’édition L’Archipel pour cette découverte
Mon avis: Nora a vieilli, sa fille a grandi. Deirdre est un caractère affirmé. Elle aime les longues chevauchées, et ne prétend pas épouser n’importe qui. Mais Nora n’est pas inquiète: un jeune homme bien sous tous rapports vient de faire son apparition dans leurs vies.
J’avais suivi l’histoire de Nora dans le premier tome de cette saga, L’île des mille douceurs. J’avais vraiment apprécié cette première partie, elle m’avait fait découvrir un nouvel endroit du Monde, ainsi que son histoire mouvementée.
Cette suite reprend la trame après avoir laissé passer quelques années. Deirdre n’est plus une petite fille, c’est aujourd’hui une jeune femme accomplie. On s’attache donc à cette nouvelle génération, qui fait écho à celle que nous avions connue dans le premier tome.
Le thème de l’esclavage y est toujours présent. Avec tous les risques, les peurs, et les conséquences qu’il provoque. Des esclaves affranchis à une famille aimante, des révoltés prêts à tout pour gagner leur liberté, des indécis vivant dans la crainte. Tous les cas de figure sont représentés, et ce panel démontre entièrement la difficulté pour ces hommes et ces femmes à se créer une place dans le Monde.
Néanmoins, j’ai trouvé ce roman un peu trop romancé à mon goût. Des histoires d’amour qui engluent le sujet principal sous une couche de mièvrerie m’ont un peu lassée. Bien sûr, comme dans toutes ses sagas, Sarah Lark fait une place belle aux familles, aux histoires d’amour, à la généalogie. On passe de génération en génération au fil des tomes. Mais je dois dire qu’elle a peut-être un peu forcé le trait cette fois.
Pour autant, j’ai passé un bon moment de lecture, et je pense que nous ne sommes pas encore au bout de l’histoire de Nora et de Deirdre. Nous les quittons dans une situation qui ne me semble pas terminée. Des personnages n’ont pas dit leur dernier mot, et d’autres attendent une fin heureuse. De quoi donc donner de la matière pour un dernier tome, à mon avis.