Les parcours d’Anna et de Cerise n’ont rien de commun. Promise à une brillante carrière, Anna étudie la photographie à l’Université de Washington ; lycéenne, Cerise habite en Californie sous l’emprise totale de sa mère. Lorsque chacune des jeunes femmes tombe enceinte par accident, Anna avorte, et Cerise garde l’enfant. Dix ans plus tard, leur choix aura déterminé le cours de leur vie. D’espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères, et à être femmes.
7/10
560 pages
Merci à l’édition Phébus et Netgalley pour cette histoire touchante
Mon avis: Ana et Cerise ne se connaissent pas. Pourtant, elles se trouvent à une même situation, à peu près au même moment: une grossesse non désirée.
Si l’une décide d’y mettre un terme, l’autre garde le bébé. Cette décision si importante va modeler toute leur vie future, leurs projets et leurs espoirs.
Nous suivons tour à tour les deux jeunes femmes. Livrées à la peur, à l’angoisse et au questionnement.
Alors qu’Ana veut poursuivre ses études et réaliser ses projets, Cerise centre son univers sur sa fille. Elle est tout pour elle, tout comme la photo est tout pour Ana.
Au hasard des circonstances, leurs vies sont diamétralement opposées, mais les épreuves sont aussi difficiles pour l’une que pour l’autre.
Au travers du récit, c’est tout un panel de questions qui prend position: que penser de l’avortement, des mères célibataires, de vouloir faire primer sa carrière à une vie de famille, etc. Ce n’est pas aussi clairement énoncé, mais c’est sous-jacent dans toutes les actions des deux femmes et de leurs entourages.
Ce roman est touchant au possible. L’auteur prend le temps de décrire les émotions, les ressentis, et les réflexions profondes que provoquent chaque changement de la vie.
J’ai fini par ressentir un sentiment de lassitude, mais j’ai apprécié la pluralité des thématiques abordées 🙂