Romans

Once upon a time in Hollywood de Quentin Tarantino

Réalisateur culte de Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Kill Bill, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu’attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du montage pour livrer un premier roman d’une incroyable virtuosité. 

Des répliques désopilantes, des conversations cinéphiles enlevées, des péripéties haletantes, une fresque épique du L.A. de 1969 à la faune redoutablement bigarrée… Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman hilarant, savoureux et déjanté. 

Hollywood 1969… comme si vous y étiez ! 

5/10

400 pages

Merci à Netgalley

Ayant tenté de visionner le film, mais n’ayant vraiment pas pu accrocher, je me suis dit que la lecture du roman pourrait m’aider à y voir plus clair. 

Autant que je le dise tout de suite: je n’aime pas du tout le style de films de Quentin Tarantino. Ne me flagellez pas!  

C’est comme ça, c’est plus fort que moi. Je les trouve toujours trop brutaux, trop grossiers, trop… tout en fait. Pas moyen de m’installer dans l’histoire, de m’attacher aux personnages. 

Bon… Lorsque Netgalley a proposé ce titre, j’ai d’abord été surprise: je ne savais qu’il en existait une version livre. Passé ce stade, je me suis lancée dans l’aventure. 

Après lecture de celui-ci, j’y vois effectivement plus clair. Mais je me demande en même temps comment le réalisteur a pu l’adapter en film. Je m’explique. 

Nous avons un acteur sur le déclin, diva sur les grands bords, accompagné de sa doublure cascade, au chomage par la force des choses. Lorsqu’on propose un rôle dans une énième petite série western, l’acteur se dit que c’est sa dernière chance, et il essaie au maximum de faire les choses correctement. Voilà pour le pitch principal. 

C’est maintenant qu’il faut s’accrocher. Parce que nous sommes loin d’avoir une narration linéaire! Nous voyageons entre plusieurs point de vue: celui de l’acteur hors de son rôle, celui du cascadeur au temps présent, mais aussi au temps passé, ainsi que le point de vue du personnage qu’interprête l’acteur. C’est bon, vous avez tout suivi? 

Ces points de vue s’intercalent, et nous passons de souvenirs réels à des actions présentes, pour ensuite rebondir à l’intérieur de l’épisode d’une série télé!  

Je reste sur mon avis de départ: je n’aime pas le style de Quentin Tarantino… Ce n’est pas faute d’avoir essayé, vous l’avouerez. Je ne dois pas être un bon public pour ce genre de récit. 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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