On dit qu’il suffit de cinq baies de belladone pour tuer quelqu’un.
Devenue orpheline alors qu’elle n’était qu’un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée.
Aujourd’hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Le père de famille fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver leur réputation déclinante et que sa fille souffre d’une maladie mystérieuse. Lorsque l’esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger.
La meilleure chance pour Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l’ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n’a jamais été loin d’elle. Bien qu’il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante – et plus irrésistible – qu’elle n’a jamais osé l’imaginer.
448 pages
De Saxus édition
Signa n’a jamais eu une vie comme les autres. Orpheline dès son plus jeune âge, elle a été prise en charge par plusieurs membres de sa famille, au hasard de ce que sa future fortune pourrait leur apporter.
Lorsque la tante qui l’accueille chez elle décède à son tour, la jeune fille est conviée par un membre de sa famille maternelle a rejoindre leur domaine, l’Epineuse. Ce qu’ils ne savent pas, ce que personne ne sait, c’est que Signa communique avec l’ange de la mort, et qu’elle est incapable de mourir…
J’ai été totalement subjuguée par la présentation de ce roman, avouez qu’il y a de quoi non?
Les premiers avis que j’en avais lu m’avait confortée dans l’idée que je voulais le lire à mon tour. C’est chose faite.. Et ce n’est pas vraiment un coup de coeur. Je m’explique.
La thématique est spéciale, et j’adhère totalement. Nous sommes sur une atmosphère mêlant du gothique à l’époque victorienne. Un mix qui me plait énormement.
Signa est également un personnage particulier. Capable de survivre à l’ingestion de Belladonne par exemple, elle distingue clairement et interagit avec l’Ange de la mort, celui qui vient récupérer les âmes au moment du trépas. Un autre point que j’apprécie particulièrement.
Il y a ensuite une intrigue alliant apparitions fantômatiques, enquête et secrets de famille. Une trame donc qui annonce quelque chose de complexe.
… et c’est là que je déchante.
J’ai été très déçue par les répétitions incessantes. L’Ange de la mort par exemple, n’a aucune autre appellation que celle-là tout au long du récit. Signa, pareil.
Et puis, elle fait régulièrement référence à un manuel de savoir-vivre pour les jeunes filles dont elle ne tient aucun compte, mais qu’en plus on place dans des situations qui n’ont pas vraiment de lien avec ledit manuel.
Je m’interroge: Est-ce une mauvaise traduction? La plume de l’auteure elle-même qui est un peu faible? Y avait-il trop de peu de matière et elle aura voulu broder autour de la trame principale? Je ne sais pas.
Toujours est-il que si je ne m’attache qu’au scénario lui-même, il est intéressant et me plaît beaucoup. Mais il est vraiment désservi par ces gros points faibles.
Un second tome est déjà paru en anglais (avec une aussi belle couverture), et je croise les doigts pour que ces défauts n’y soient pas aussi présents.
Je t’avoue que j’ai avant tout apprécié ce roman pour son univers et son ambiance singulière et envoutante. Ce délicieux mélange de gothique et romantique offre quelque chose d’alléchant pour la suite que je compte bien lire également.
pour ma part, je ne sais pas si je lirai la suite… a moins que son visuel ne me fasse craquer, comme le premier 🙂
Dommage pour les répétitions car le reste est alléchant !
oh oui tout à fait!
belle lecture