Alosa est la fille de Kalligan, Roi Pirate qui règne (et terrorise) les mers. Son père décide de l’envoyer en mission pour enfin mettre la main sur une mystérieuse et très ancienne carte au trésor qui mènerait à des richesses incommensurables… Pour réussir son défi, la courageuse Alosa accepte de se laisser capturer par ses pires ennemis, s’offrant ainsi la possibilité d’infiltrer leur navire. Captive au milieu d’un impitoyable équipage de pirates cruels, Alosa sait pourtant que la fameuse carte est à portée de main. Le soir, au lieu de dormir, elle part en exploration du bateau. Très vite, son plus grand obstacle devient son ravisseur, Riden, un intrépide lieutenant particulièrement intelligent, et surtout très séduisant… Mais la jeune femme a plus d’un tour dans son sac, et personne ne pourra arrêter la Fille du Roi Pirate !
336 pages
Edition Stardust
Alosa est la fille du Roi des pirates. A ce titre, elle a ses preuves à faire. Lorsque son père l’envoie sur une mission dangereuse, elle sait qu’elle n’a pas droit à l’erreur. Infiltrer un équipage, tenter de découvrir un secret bien caché et tout ça sans se faire démasquer. Mais la demoiselle n’a pas froid aux yeux, et sait qu’elle fera tout pour y arriver…
Ce livre, beaucoup l’ont lu et beaucoup en ont parlé. J’ai souvent des avis très positifs d’ailleurs. Et j’avoue avoir craqué sur sa belle présentation. Avouez qu’il y a de quoi: la couverture est superbe, et la tranche bleue complète l’ensemble.
Hélas, j’ai rapidement déchanté lors de ma lecture.
Alosa est la fille du Roi pirate, comme dit plus haut. Durant la narration, on comprend que son apprentissage a été rude, long et impitoyable. Bon, c’est logique, jusque-là. Je m’attends donc à un personnage féminin fort, tenace et ne s’arrêtant devant rien.
Mais je tombe sur une jeune fille qui se vante (du moins envers les lecteurs) de beaucoup de capacités, sans qu’on en voit jamais vraiment la couleur. Tout au long du livre, l’auteur souffle le chaud et le froid: tantôt têtue (à la limite d’une enfant gâtée), tantôt naïve, à l’image d’une demoiselle en détresse.
Je ne me suis pas du tout attachée à Alosa, n’arrivant pas vraiment à la cerner.
Certaines actions sont également cousues de fil. Et si j’aime les thématiques abordées (les pirates, les sirènes, les cartes au trésor, tout ça, tout ça), je ne les ai pas trouvées spécialement bien exploitées.
Au final, je reste vraiment sur ma faim. Je me suis rendue compte après acheté ce roman que j’avais déjà lu un autre roman de la même auteure, et que je n’avais pas vraiment apprécié pour les mêmes raisons: La reine des ombres. Je pense donc que cette plume ne me convient pas, tout simplement.
