Maudite bien avant sa naissance par le dieu du mensonge, la fille d’un pauvre meunier a développé un talent pour raconter des histoires fantastiques, envoûtantes et totalement fausses.
C’est du moins ce que tout le monde croit.
Lorsque l’un des contes farfelus de Serilda attire l’attention du sinistre roi des Aulnes et de ses chasseurs morts-vivants, elle se retrouve emportée dans un monde sinistre rempli de goules et de fantômes, où des corbeaux sans yeux traquent chacun de ses mouvements. Le roi ordonne à Serilda d’accomplir la tâche impossible de filer de la paille en or avant le lever du soleil, ou elle sera tuée pour avoir raconté des mensonges.
Désespérée, Serilda appelle involontairement un mystérieux jeune homme à son aide. Il accepte de l’aider… mais tout a un prix… et l’amour n’était pas censé faire partie du marché.
Et si Rumplestiltskin n’était pas le méchant de l’histoire ?
544 pages
Edition De Saxus
Serilda est spéciale, et cela lui joue souvent des tours. Dotée d’iris de couleur particulière, et capable d’inventer toutes sortes d’histoires, elle est souvent rejetée par les habitants de son village, qui la voit comme une jeune fille sous le joug d’une malédiction.
Lors d’une nuit froide, elle est réveillée par la Chasse de la cour du Roi des Aulnes, être sombre et effrayant s’il en est. Se retrouvant face à lui, elle lui racontre une nouvelle histoire pour tenter de sauver sa vie: elle serait capable de filer la paille pour en faire de l’or… Cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Et rapidement, Serilda se retrouve à nouveau mise en danger…
J’arrive après la bataille, puisque beaucoup d’entre vous l’ont déjà lu. Toutefois, j’avais envie d’en parler.
J’adore les réécritures de contes. Surtout lorsqu’il s’agit d’histoires un peu moins traitée que les autres. Celle de Rumpelstilskin en fait partie. Aussi, lorsque j’ai découvert le visuel de ce roman, que j’ai lu la présentation, je me suis dit que ça devait être un roman fait pour moi.
J’ai pris le temps pour le lire! Un chapitre par-ci, un autre par-là, intercalé entre d’autres lectures. Pas parce que je ne l’aimais pas, au contraire. Mais du coup, l’exercice était différent. Allais-je réussir à m’accrocher aux personnages?
Eh ben oui! Serilda est une jeune fille comme on les aime. Elle n’a pas froid aux yeux, aime son entourage, fait preuve de beaucoup de qualités… Et se retrouve magré tout (ou à cause de?) dans la panade.
Le côté faerie m’a énormément plu également. Ces êtres dénués de toute émotion, incapables de mansuétude, donnent le véritable côté sombre à cette histoire. Le roi des Aulnes est impressionnant, il faut bien le dire. Et sa suite, composée d’êtres pour toujours coincés dans une apparence morbide complète le tableau.
Et enfin, il me reste à vous parler de Gild. Etre farceur par excellence, il n’appartient ni aux humains vivants, ni à la suite du roi des Aulnes. Sa place à part ne le rend que plus intéressants.
J’ai beaucoup aimé les scènes avec Serilda, durant lesquelles ils se piquent allègrement à coup de réparties bien senties.
Au final, j’ai vraiment bien aimé ce premier tome, et j’attends donc avec grand plaisir la suite de cette histoire qui devrait arriver d’ici quelques semaines.