Lorsque des enfants disparaissent dans la petite ville d’Astoria, tous les regards se portent sur Wendy…
Il y a cinq ans, Wendy a été portée disparue avec ses deux petits frères. Elle sera retrouvée au bout de six mois, seule, dans les bois !
Quelques années plus tard, deux enfants disparaissent à nouveau, rappelant à Wendy de sombres souvenirs. Alors qu’elle rentre chez elle par une route sombre à travers bois, au volant de son pick-up, une forme gisant sur la chaussée l’oblige à s’arrêter. Il s’agit d’un jeune garçon qui prétend connaitre Wendy et pourrait bien être la clé du mystère entourant toutes ces disparitions d’enfants.
Il s’appelle Peter !
384 pages
Edition Sabran
Wendy fête ses 18 ans. Enfin, fêter est un bien grand mot. Depuis sa disparition, il y a 5 ans, en compagnie de ses petits frères, et sa réapparition seule, sa vie est bancale.
Elle ne se rappelle pas de ce qui lui est arrivé durant ces mois d’absence. Et elle ne sait pas ce que sont devenus ses frères. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle frissonne dès qu’elle entend le nom de Peter Pan.
Et voilà qu’un jeune adolescent se jette sur sa voiture en plein milieu des bois entourant son domicile. Qui est-il? Pourquoi semble-t-il la connaître? Et pourquoi Wendy est si apeurée et si attirée à la fois par ce personnage détonnant?
Nous sommes, vous l’aurez compris, dans une réécriture de l’histoire de Peter Pan. Tous les personnages y sont: en passant du célèbre garçon qui ne grandit pas, à la jeune Wendy, à ses petits frères, et évidemment à la fée Clochette.
Mais tout cela est transplanté dans une époque moderne, avec une Wendy qui est arrivée à l’âge et vivant la douloureuse situation d’avoir perdu ses petits frères sans bien savoir comment.
Nous avons également un Peter Pan fantasque, oui, mais surtout perturbant. Il ne dit jamais bien clairement ce qu’il veut, ce qu’il est, ce qu’il fait. Le lecteur doit souvent faire preuve de déductions. Ca ne me gène pas, mais pour le coup, j’aurais aimé un peu plus de développement de ce personnage fantastique, puisqu’au final, c’est ce qu’on aime particulièrement dans ce conte.
L’auteur a aussi créé une atmosphère sombre. Loin des plages des sirènes, ou des fées dans leurs fleurs, on a affaire à un être dangereux, qu’on ne pratiquement jamais, mais qui plombe de peur toutes les actions des personnages.
L’histoire a un rythme intéressant, mais hélas, trop souvent desservi par ce manque de profondeur don’t je parlais un peu plus haut. Peut-être que j’attendais beaucoup de cette histoire. Du coup, peut-être est-ce pour cela que j’ai un avis en demi-teinte: la réécriture du conte, oui, mais avec davantage de profondeurs et de développement.
J’avoue être restée sur ma faim, espérant tout du long voir un univers complet s’ouvrir devant mes yeux… Et hélas, il n’en a rien été.
J’ai adoré mais je comprends tes bémols.