In my mailbox

In my mailbox (461)

m

Voilà notre rendez-vous du dimanche!

C’est le jour où je vous montre toutes les futures belles lectures que j’ai reçu durant la semaine.

C’est parti!

Je me laisse tenter

Johnny a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d’un vieil homme aveugle. Il décide de le mettre en forme et de l’annoter de façon très personnelle. Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Will, qui vient d’emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de «home movie». Tout s’annonce bien jusqu’à ce qu’il découvre une pièce qui n’existait pas. Passé l’étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. Navidson tente d’explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L’horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l’expédition que pour le lecteur – lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu’elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampanó semble-t-il le rendre fou ?À la fois jeu de piste, récit fantastique, dérive personnelle, essai faussement académique, La Maison des feuilles a pour effet de changer progressivement le lecteur en apprenti sorcier, monteur de salle obscure, détective amateur, spectateur. Une lecture littéralement habitée.

On m’offre

« L’idée de Sam était belle et folle : monter l’Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.

Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m’a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l’a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m’offre brutalement la sienne… »

Lecture commune

Comment un jeune employé malheureux, un assistant au rayon primeur, un baleinier compatissant et quatre frères, Blanc, Brun, Gris et Noir, quatre jeunes loups aux dents longues surentraînés et prêts à tout pour se faire une place au soleil, se retrouvent-ils liés par la conjonction fortuite d un attentat frauduleux et d un licenciement abusif ?

On l’apprendra en suivant avec passion leurs aventures burlesques et noires dans les sinusoïdes étranges du destin, et leurs différentes façons de composer avec les sévères lois du cynisme contemporain.

Sur le chemin, le roman fourmille d images magnifiques, cocktail d humour saugrenu et de poésie : « la tristesse pouvait s installer dans une vie et s’y planter durablement, comme une vis bien serrée avec une couche de rouille par-dessus » ou « il sentait que la vie était une épreuve aussi désagréable qu’une longue angine »…

Des morceaux de bravoure inoubliables, tels la création du monde en temps que supermarché, des références constantes aux contre-cultures cinématographiques, un art du rebondissement tiré des meilleurs feuilleton populaires, une précision jubilatoire, un sens de la narration et un style inoubliables, font de ce roman une vraie réussite.

Casterman

Le jour de leur entrée en troisième, Angèle, Lily et Mina ne se connaissent pas encore. Elles semblent si différentes et pourtant elles se comprennent immédiatement. Angèle cherche la force d’affronter son histoire familiale compliquée. Lily tente de se reconstruire à la suite d’un harcèlement. Et Mina souhaite recoller ses propres morceaux pour comprendre qui elle est. À présent qu’elles se sont trouvées, tout va changer ! Une histoire qui entremêle trois voix de filles et dessine les contours d’une amitié unique.

Et vous, qu’avez-vous reçu, acheté, emprunté?

(Ne biffer aucune mention inutile hihi)

aufildespages chroniqueuse littéraire

5 Comments on “In my mailbox (461)

Donnez moi votre avis