Une villa centenaire sort de son oubli pour révéler une tragique histoire passée
De nos jours. Bess pensait en avoir fini avec la villa Freiberg. Congédiée sans préavis par Rosamaria Tondini, la propriétaire de cette ancienne demeure, l’architecte s’était résolue à abandonner ses projets de rénovation. Pourtant un mois plus tard, à la suite du décès de madame Tondini, Bess apprend que cette dernière lui a légué la villa pour qu’elle la réhabilite et en fasse un musée. Mais quelle mémoire cette bâtisse pleine de déchets peut-elle bien conserver ?
- Orphelins, Emma et Benjamin sont accueillis chez un ami de leur père, un général, qui a promis de les protéger. Les enfants s’ adaptent à leur nouveau quotidien, nouent des relations complices avec les domestiques, tandis que Frau Anna, la femme du général, organise des réceptions fastueuses dans la villa où les officiels nazis qui occupent la région sont toujours bien reçus. Mais un jour, Benjamin disparaît.
352 pages
Merci à l’édition Fleuve et Netgalley
Bess en perd son latin. Sa cliente ne cesse de changer d’avis, en ce qui concerne sa villa. La fameuse villa Freiberg, connue de toute la vie. Mais lorsque la vieille dame meurt subitement, et que Bess apprend qu’elle lui a légué la maison, la jeune femme ne peut s’empêcher quelles ont été ses motivations.
Au fil de ses découvertes dans les objets qui encombrent l’intérieur de la villa, Bess va découvrir le véritable secret du lieu. Elle va remonter à une histoire qui s’est passée durant la Seconde Guerre Mondiale…
J’aime particulièrement ces romans dans lesquels on voyage entre deux époques. J’aime que ce soit des traces infimes de l’Histoire qui permettent de retrouver celle d’une histoire humaine. Et c’est exactement ce qui se passe dans ce roman.
Au départ, je me demandais un peu comment allait évoluer ce livre. Je trouvais la ficelle de l’héritage un peu grosse, et j’ai eu peur un petit moment d’être tombée dans un récit tout cousu de fil blanc.
Mais rapidement, le regard est attiré par ce que voit Bess dans la villa. Des montagnes d’objets disparates et anciens, des piles de journaux, de courriers. Ces reliques enferment des éléments intéressants que les personnages principaux vont déterrer.
En alternance, nous faisons des bonds dans le temps, et revenons à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque personne n’était à l’abri d’une délation. Les habitants de la villa Freiberg ont eu leur lot de secrets, de mises en danger et de choix douloureux. Rosamaria était la dernière descendante de cette famille que peu ont vraiment connu.
J’ai refermé ce livre avec la sensation d’avoir voyagé, d’avoir soulevé un coin du voile de l’Histoire.
L’auteure a une plume toute en douceur, en poésie, même pour parler de scènes difficiles. Et je l’ai beaucoup appréciée. Si vous cherchez encore votre prochaine lecture, je vous recommande celle-ci!