Un royaume décadent inspiré d’une cour de Versailles gothique.
Une nécromancienne traquée dissimulant une magie des morts interdite.
Un prince et un prêtre-guerrier ennemis prêts à tout pour servir leur cause.
Bienvenue à la cour de la Citadelle…
À treize ans, Lore a échappé aux griffes d’un culte secret officiant dans les catacombes de la ville de Dellaire. Depuis dix ans, elle suit une unique règle : ne pas se laisser reprendre. Devenue trafiquante de poison pour le cartel qui l’a prise sous son aile, elle s’efforce de rester dans l’ombre et de garder le secret sur son affinité illicite avec la Mortem, la magie de la mort qui la lie irrémédiablement à la cité.
Mais lorsqu’une transaction se passe mal, Lore est capturée par la Presque Mort, une faction de prêtres-guerriers habilités à utiliser la Mortem pour le compte du Roi Sanctifié… Lore pense être promise au bûcher, or le roi semble avoir d’autres intentions. Des villages entiers sont en train de disparaître aux confins du royaume sans explication rationnelle, et Lore est confrontée à un choix : user de sa magie pour enquêter et démasquer les responsables à la cour de la Citadelle… ou être exécutée.
Mais dans cet étincelant monde d’en haut fait de lumière et de faux-semblants où elle ne peut accorder sa confiance à personne, Lore doit se trouver des alliés. Entre Gabriel, le duc devenu prêtre de la Presque Mort chargé de la guider et Bastian, le sulfureux et controversé prince héritier, Lore se perd dans un dangereux labyrinthe d’intrigues politiques, religieuses et amoureuses… alors que les sombres secrets qu’elle a laissés dans les profondeurs des catacombes sont en passe de la rattraper.
432 pages
Edition Bragelonne
Lore n’est pas comme tout le monde… Sans l’avoir voulu, elle détient un pouvoir bien dangereux, dans tous les sens du terme.
Lorsqu’elle se retrouve face à un dilemme, se soumettre à la royauté et à ses complots ou perdre la vie, elle ne réfléchit pas longtemps.
Elle met le pied dans une Cour royale qui n’est rien d’autre qu’un nid de vipères: mortellement dangereux, quoi qu’elle fasse.
En prenant un moment avant d’écrire cette chronique, histoire de décanter un peu ce que je venais de découvrir, je me suis rendue compte que cela n’allait pas être simple de vous expliquer mon ressenti.
L’idée de me promener dans une version de la Cour de Versailles, avec un roi tout puissant, des dignitaires fielleux et des courtisans désoeuvrés, me plaisait. Le fait d’y ajouter un peu de magie me semblait un bon élément qui pourrait dynamiser l’ensemble.
En relisant le résumé ci-dessus, je me rends compte qu’en réalité… tout y est dit, ou presque. En tout cas, tous les éléments importants s’y trouvent, ce qui me laisse à penser que mon ressenti est plutôt juste: cela reste creux.
Je m’explique. J’ai cruellement manqué de construction d’univers, de personnages intéressants en profondeurs, et d’un fil conducteur clair. Oui, nous sommes dans une Cour royale, mais ne ne voyons pratiquement rien d’autres que ces murs. Oui, nous croisons beaucoup de monde, mais aucun pour ainsi dire n’a de réelle consistance, je n’ai pas pu m’y attacher. Enfin, le fil conducteur prend bien des chemins tortueux alors qu’il aurait pu être plus net.
Je reste sur ma faim, parce que j’ai l’impression d’effleurer une histoire qui aurait vraiment pu être bien plus complexe, plus travaillée, plus approfondie.
J’ai eu souvent l’impression de répétitions également. Les mêmes termes, répétés à l’envi. Est-ce un souci de traduction, ou un autre souci? Je ne sais pas, mais j’avoue que ça a fini par me lasser.
Je ne suis donc pas vraiment convaincue par ce premier tome.