Biographies

Robin Williams: « O capitaine, mon capitaine » d’ Emily HERBERT

 Robin Williams… Qui ne se souvient pas de son légendaire « Ô capitaine, mon capitaine ! » du Cercle des poètes disparus ? De sa prestation aussi touchante que délirante de Madame Doubtfire ? De son interprétation plus vraie que nature de Peter Pan ? Tour à tour ami de la famille, maître à penser ou clown, ce comédien jovial cachait pourtant un homme tourmenté.Fils unique et enfant solitaire mal aimé par ses parents, Robin s’invente des vies. Jusqu’au jour où il annonce à son père qu’il veut devenir acteur. « Vas-y, sois heureux », lui répond celui-ci.
Dix années durant, Robin investit cabarets, théâtres et plateaux télé, où ses gags, ses personnages inédits et ses sketches stupéfiants le font connaître du public et des professionnels. Une star est née.
Pourtant, la gloire et la reconnaissance ne lui permettent pas de se délivrer de ses démons intérieurs, et chaque jour de sobriété est une victoire sur son addiction à la drogue et à l’alcool, seuls remparts à sa dépression. Comment un être aussi solaire et altruiste a-t-il pu se laisser ainsi ronger par le mal-être ?
Dans cette seule biographie consacrée à Robin Williams depuis son suicide, Emily Herbert rend ici hommage à l’un des acteurs les plus aimés de ces dernières décennies.

Edition: Michel Lafon

Nombre de pages: 288 pages

Mon avis : Robin William a toujours été un de mes acteurs favoris. J’ai aimé beaucoup de ces films.
Quand j’ai découvert qu’il existait une biographie, je n’ai pu faire autrement que de le lire.
Je dois dire qu’elle a changé mon regard sur cet acteur remarquable. Pas en mal, non. Mais disons que la façade qu’il donnait toujours dans ses films, mélange d’humour et de provocation, n’était pas seulement un rôle qu’il jouait. Sous ce maquillage de quelqu’un qui s’amuse, il y avait un homme qui souffrait, et qui a eu de nombreuses addictions malheureuses.
J’ai découvert ses problèmes d’alcool, de drogue, de couple… J’ai découvert ses débuts sur les chapeaux de roues, et les couacs qui ont parfois suivi. J’ai lu quelques-uns de ses interviews, beaucoup de témoignages de personnes ayant travaillé avec lui. J’ai aussi vu, au travers de ses lignes, la profonde gentillesse qui l’animait, le poussant à aider beaucoup d’associations et donnant souvent de sa personne pour un malade.
Il était quelqu’un de complexe, bien plus que ne le laissait paraître ses rôles comiques, ses films pour enfants, ou ses rôles dans la peau d’un grand enfant.
Je réalise que, finalement, on ne connaît pas tant tous ces hommes et femmes que l’on admire sur grands écrans. Et que, parfois, sous des airs de prima donna, ou de star, il existe une réalité plus terre à terre, et beaucoup moins mirobolante.
Je continuerai d’admirer cet homme disparu. Je continuerai d’apprécier ses livres, tout en ayant à l’avenir une idée des dessous des rôles qu’il s’est vu offrir au long de sa vie.
Points attribués : 10/10
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