Romans

Avec l’espoir pour horizon d’AnneMarie Brear

7/10

Irlande, 1851. Depuis que la maladie de la pomme de terre a frappé le pays, les paysans crient famine. Comme nombre de métayers, Ellen Kittrick et son mari peinent à nourrir leurs enfants et craignent de perdre leur toit. 

Touchée par des drames successifs, la jeune femme choisit l’exil. 

Grâce à Ralph Hamilton, un ami du propriétaire du manoir où elle est domestique, Ellen embarque avec ses enfants à bord d’un navire en partance pour l’Australie, pays de tous les espoirs. 

Sur place, l’associé de Ralph dans une affaire d’import-export la prend sous son aile. Sa nouvelle vie lui apportera-t-elle la sécurité et le bonheur auxquels elle aspire ? Ellen pourra-t-elle s’épanouir en terre étrangère ou a-t-elle commis la plus grande erreur de sa vie ? 

300 pages

Merci à l’édition L’Archipel et Netgalley

Ellen Kittrick n’a plus rien. La famine pourrit l’Irlande aussi sûrement que l’infection qui tue les pommes de terre. Mère de famille, et désespérée, elle décide de quitter sa terre natale, et d’emmener avec elle sa famille, en direction de l’Australie.  

Des personnes bien intentionnées seront là pour aider à accomplir ce projet de vie. Il s’agit tout de même d’un déracinement complet, pour aller s’installer dans un pays dont elle ne sait rien. 

Mais la jeune femme est courageuse et pugnace: elle ne laissera plus jamais ses enfants avoir faim. 

A sa suite, nous embarquons sur un navire qui voyagera plusieurs mois, avant de poser le pied sur un nouveau continent. Avec elle, nous construirons des rêves, des projets qu’elle veut voir se réaliser. 

Nous la verrons tomber amoureuse, faire des choix dramatiques, et d’autres très réussis.  

La fortune peut être à portée de main, mais à quel prix? 

Depuis ma découverte des premiers romans de Sarah Lark, qui m’avait emmenée en Nouvelle-Zélande, j’avoue avoir un faible dès qu’un roman se place dans ces contrées.  

Aussi, ce titre me tentait évidemment beaucoup! 

C’est une histoire qui se lit assez vite. Le décor est rapidement planté et bien compréhensible: nous sommes dans les années 1850, en pleine période noire de l’Irlande et de l’Ecosse, qui font face à une infestation massive des cultures, provoquant les ruines de tous les petits propriétaires terriens. Les villageois meurent par milliers, et c’est d’ailleurs plutôt bien exposé dans ce roman. 

Face à cette situation, la population de l’époque n’avait qu’une solution: s’expatrier. Et c’est ce qu’ils ont fait. Emportant leurs quelques maigres possessions, et allant vers un inconnu total, ils ont embarqué par milliers en direction des Amériques ou de l’Australie, espérant trouver un avenir meilleur.  

Ce pan historique est bien tracé dans cette histoire, et j’apprécie énormément ce fait. 

L’histoire d’Ellen reflète tout à fait l’ensemble de cela. 

L’auteur y ajoute un peu de romance, un peu de chance, et des opportunités rapides, et nous voilà avec un mélange de romance dramatique.  

Je pense qu’il s’agit d’un premier tome, et si c’est le cas, je serais ravie d’en lire la suite! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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