Revenir dans sa ville natale, devenir boulangère… Anna croyait en sa nouvelle vie, jusqu’à cette annonce: un cancer du sein. Comment aimer à nouveau après un tel bouleversement de sa féminité ? Elle croise la route de Camille, tatoueuse qui met notamment à profit son art pour masquer les cicatrices. Il y a deux ans, elle aussi a vécu un drame terrible. Les deux jeunes femmes trouveront-elles la force de surmonter leurs blessures ? Une belle histoire d’amitié et d’espoir.
256 pages
Merci à l’édition Presses de la Cité
Anna a décidé de changer de vie: elle va reprendre la boulangerie d’un petit village. Camille ouvre son salon de tatouage, pour démarrer une nouvelle vie, elle aussi.
Deux femmes avec deux parcours différents, à la recherche d’un nouvel objectif, un nouvel horizon.
Au travers de ces deux regards, on voit évoluer les mentalités. Un cancer du sein, un accident, une peine immense… Autant d’éléments que chaque être humain doit gérer à sa manière. Et parfois, il suffit d’un petit coup de pouce, une main tendue.
C’est ce discours que tient l’auteur, avec les histoires d’Anna et de Camille. Lentement, poétiquement, il nous raconte la douleur que traversent les deux femmes. Les semaines passant, elles évoluent, chacune à son rythme. Elles font des rencontres, se redécouvrent, réapprennent à vivre.
La trame en elle-même n’est pas très étoffée. Mais elle n’en a pas besoin, puisqu’elle porte toutes ces émotions douloureuses. L’auteur réussit à créer une ode à la féminité, au corps féminin.
J’ai apprécié ce roman. Il est court, et donc rapide à lire. Mais il contient beaucoup, beaucoup, d’émotions. Il apporte énormément de réflexions sur le regard des autres, sur nos histoires personnelles, sur la façon de les appréhender.
Je ne peux donc que vous encourager à le découvrir à votre tour. Ou, pourquoi pas, à l’offrir à ceux et celles qui pourraient avoir besoin de réapprivoiser leurs vies.