Romans

La librairie des rêves ensevelis de Madeline Martin

Août 1939. La guerre gronde en Europe. Grace Bennett a toujours voulu s’installer à Londres, mais les portes closes et les lugubres bunkers qu’elle y découvre sont bien loin de ce dont elle rêvait. Et elle, qui n’a jamais été une grande lectrice, ne s’imaginait pas non plus trouver du travail dans la librairie de Primrose Hill. Quand le Blitz détruit une partie du centre-ville et que des milliers de livres se retrouvent brûlés et ensevelis sous les décombres, la librairie est miraculeusement épargnée. Au milieu des coupures d’électricité, du son strident des alarmes et du grondement sourd des raids aériens, la littérature sera une source d’espoir pour Grace et pour tous les gens du quartier, car le pouvoir des mots est plus fort que le bruit des bombes. 

10/10

352 pages

Merci à l’édition J’ai Lu

Grâce Bennett a bien été obligée de trouver refuge chez une connaissance de sa mère défunte, à Londres. Sa situation personnelle l’amène donc pratiquement les mains vides devant la porte de Mme Weatherford, accompagnée de son amie indéfectible, VIv.  

Déterminée à trouver un emploi en dépit du manque de références, elle s’engage à travailler six mois dans une librairie en échange de ce précieux sésame. Mr Evans, propriétaire de la librairie de Primrose Hills, est bougon, mais laisse la jeune femme réorganiser le commercie. 

Pour Grâce, qu n’avait jamais vraiment eu le temps ni l’occasion de découvrir l’univers littéraire, c’est une révélation… 

J’ai souri, j’ai pleuré, j’ai ri, j’ai reniflé… ce roman est un énorme coup de coeur pour moi! 

Je suis quelqu’un d’assez émotif, et certains romans m’ont déjà transportée totalement. Celui-ci en fait partie. Je vous explique. 

L’histoire se déroule en pleine Seconde Guerre Mondiale (j’en lis pas mal ces temps-ci), en pleine période de Blitz, à Londres. On suit les pas d’une jeune fille effrayée, timide, effacée. 

Et son parcours est attirant. Bon, déjà, parce qu’évidemment elle travaille dans une librairie. Forcément, cela ne peut que me plaire. Mais aussi pour le parcours au total. De complète néophyte, Grâce se surprend à apprécier de plus en plus la lecture. Piochant allègrement sur les étagères, elle découvre des univers inédits, voyageant de classique en classique.  

Son amour pour les livres va la pousser à vouloir les mettre en valeur, à dépoussièrer une librairie qui en avait bien besoin, à vouloir tenter de conseiller les clients sur leurs futures lectures. Bref, à s’immerger totalement dans le monde littéraire.  

Deux scènes en particulier m’ont particulièrement touchée, m’ont donné l’impression d’être des moments de magie pure, d’instants d’innocence. Ca m’a tiré des larmes. En en parlant à mon entourage ensuite, j’avais encore la gorge serrée, tant j’ai trouvé ces passages intenses pour ce qu’ils transportaient. 

Ce livre s’est hissé, en quelques heures, sur l’étagère de mes livres préférés, pour les émotions qu’il m’a apporté.  

aufildespages chroniqueuse littéraire

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