Edition: Kennes
Nombre de pages: 505 pages
Résumé: Nous voici à l’été 1960. On asphalte une partie du boulevard Lacordaire, où se sont établis Maurice et Jeanne Dionne, avec leurs neuf enfants. Derrière les murs de leur petite maison, la routine régie par l’inévitable succession des saisons et des années scolaires sera comme toujours ponctuée de petits bonheurs et de grands malheurs, caractérisés par les crises mémorables de Maurice. Sous l’égide de ce père toujours aussi colérique et imprévisible, Lise, Paul, Francine et Claude, les aînés des Dionne, cherchent à faire leur place et à s’affranchir. Tous les moyens sont bons : le collège, le travail, le mariage, la célébrité … et même le couvent.
Merci à l’édition Kennes pour cette installation familiale
Mon avis:
- Maurice, Jeanne et leurs enfants ont emménagé dans un pavillon confortable. Leur vie suit son cours, entre un emploi pour le père, le quotidien ménager pour la mère, la scolarité pour les enfants. Et pour l’aînée, un premier soupirant. Entre surprise météorologique, bonnes affaires, et autres aventures familiales, le temps file pour chacun…
Vous le savez maintenant: ces sagas canadiennes me ravissent! Le langage coloré, les expressions si particulières et l’accent qu’on peut donner aux dialogues font mon bonheur.
Le voyage dans le temps, dans une époque où la vie familiale primait sur tout le reste, et où les parents faisaient encore figure d’autorité sont aussi des choses qui me plaisent.
Bon, Maurice n’a pas changé d’un iota. Il est peut-être même devenu un peu plus râleur et pingre qu’avant, si cela est possible. Heureusement, Jeanne a de son côté démontré un peu plus de caractère, se montrant capable de tenir tête à son époux, où à ses enfants lorsque ceux-ci vont trop loin. Pour autant, elle reste une femme remarquable, capable de s’adapter à toutes situations et de gérer pas mal d’événements qui bousculent sa vie bien réglée.
Les enfants, ayant grandi, commencent pratiquement tous maintenant à démontrer un vrai caractère. Si certains sont doux, d’autres, comme Claude, sont capables de pas mal de frasques. C’est une vraie tête brûlée, qui fait enrager ses frères mais surtout ses parents.
Lise, l’aînée, a un emploi dans un grand magasin. Posée, réfléchie, elle a, elle aussi, son petit caractère, et sait comment tourner les choses à son avantage.
Francine, adolescente, aime briller, et possède d’ailleurs quelques talents. Elle n’a pas froid aux yeux, ose, et est plus délurée que ses sœurs.
Tous les membres de cette fratrie, à part les deux plus jeunes qui n’ont encore que 4 ans, créent un tableau familial haut en couleur!
Je suis totalement conquise, de la première à la dernière page de ces jolis livres. Je suis même triste de me dire qu’il ne me reste plus qu’un seul tome à découvrir. Ce qui veut dire que je vais bientôt devoir quitter la famille Dionne, et je le regrette déjà hihi
Je ne peux que vous encourager à découvrir la plume de cet auteur, que je trouve belle et douce!
Merci pour ton retour ! 🙂
Les illustrations me rendent nostalgique de mes lectures d’enfant. J’adore, merci
Je suis tellement fan de l’accent canadien, c’est hyper authentique, alors rien que pour le rettouver un peu, je suis tentée !
ah là oui, on le retrouve et toutes leurs belles expressions 🙂
je ne pense pas le lire mais on sent le plaisir que tu as ressentie en faisant cette lecture
Oh je ne sais pas si je me laisserais séduire par ce livre. Je le garde quand même dans un coin de ma tête et je verrai plus tard.
Bonjour ! Merci pour cette belle et douce chronique, à l’image du texte il me semble ! J’ai vécu 1 an au canada et suis convaincue que cette série pourrait me plaire. Merci pour cette belle découverte !