Romans

La poussière du temps tome 4: Au bout de la route de Michel DAVID

Edition: Kennes

Nombre de pages: 425 pages

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Résumé: Le dernier tome de cette populaire saga familiale, qui résume une partie des années 1960 et raconte la décennie suivante jusqu’en 1984, est à la fois marqué par les départs et le renouveau. Les enfants Dionne désertent l’un après l’autre le bungalow du boulevard Lacordaire, laissant leurs parents goûter à un confort et une tranquillité longtemps espérés. Les Jeux olympiques de 1976, la question houleuse de l’avortement soulevée par le Dr Morgentaler, la montée de l’indépendantisme ou le référendum de 1980, restent à l’arrière plan. Ce sont plutôt les voyages, l’approche de la retraite, la mort de proches, la maladie, les épreuves des enfants et les sempiternelles colères de Maurice qui marquent les vieux jours du couple Dionne. 

Merci à l’édition Kennes pour cette superbe saga!

Mon avis: La famille Dionne voit partir, les uns après les autres, chacun de leurs enfants. Maurice et sa femme se retrouvent bientôt seuls dans cette maison qui a abrité tant de monde. Avec ces départs, passent aussi les années, et les mentalités changent.  

Le divorce est devenu monnaie courante, et l’indépendance féminine est largement légitimée. La retraite pointe le bout de son nez, et les problèmes de santé également.  

Maurice reste sur ses positions, râleur et de mauvaise foi. Chaque membre de sa famille a appris à composer avec cet état de chose, et ils s’arrangent pour contourner les possibles colères paternelles. 

J’ai adoré cette saga! Michel David a le secret pour écrire des sagas familiales touchantes, intéressantes, et avec un accent de véracité. Il sait donner vie à chacun de ses personnages, leur offrant à tous des caractères différents, ce qui crée parfois des situations cocasses ou attendrissantes. Il s’empare de petites scènes du quotidien d’époques oubliées pour recréer pour ses lecteurs un véritable univers dans lequel on a vraiment envie de s’installer. 

C’est la seconde saga familiale que je lis de cet auteur. La première, Un bonheur si fragile, m’avait également enchantée. Et j’avais donc eu grand plaisir de voir que l’édition Kennes s’intéressait à une autre famille de Michel David. 

Le seul regret que j’ai, c’est de devoir quitter cette famille Dionne beaucoup trop vite à mon goût! Je m’étais installée discrètement dans ce lotissement de la rue Lacordaire, et j’avais pris vraiment plaisir à voir évoluer les membres de cette famille. 

J’espère avoir l’occasion de découvrir d’autres séries du même auteur! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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