La suite du Loup de Wall Street, enfin ! Retrouvez Jordan Belfort, cet ancien courtier et flambeur incarné par Leonardo DiCaprio au cinéma, cet homme qui peut se targuer d’avoir élevé la condition de yuppie cocaïnomane au rang des beaux-arts.
Condamné à rembourser plus de 100 millions de dollars à des investisseurs escroqués, Jordan Belfort nous raconte ici sa vie après son arrestation. C’est le récit d’une incroyable rédemption, à la mesure de ses faramineux excès passés.
Détruit par la drogue et l’alcool, jeté en prison, cerné par une armée de magistrats vindicatifs, confronté à un deuxième divorce et à la séparation d’avec ses enfants, celui qui admet avoir vécu l’une des existences les plus dysfonctionnelles de cette planète n’a d’autre choix que d’entamer une longue et douloureuse remontée vers la lumière. Mais peut-on redevenir » normal » quand on est monté si absurdement haut ? Le Bûcher des vanités façon gonzo : un redoutable page-turner.
7/10
624 pages
Merci à l’édition Cherche-Midi et Netgalley
Mon avis: Le loup de Wall Street, ce film si connu sorti il y a quelques années, nous a fait connaître un personnage très particulier.
Jordan Belfort est connu aujourd’hui pour son parcours très particulier et fulgurant dans le monde boursier. Ayant utilisé des failles du système pour se créer une fortune démentielle, il a finalement, au bout de plusieurs années d’enquête, finit par se faire rattraper par la justice.
Il avait déjà écrit un récit expliquant sa vie de débauches et d’excès. Ce nouveau livre s’attache plutôt à expliquer sa collaboration et ses actions durant la période courant entre son arrestation et son jugement.
J’avoue avoir été curieuse de voir ce qu’il avait à dire. Et j’ai découvert une personne ayant perdu totalement la réalité du regard. Du moins au départ du récit. Les années pendant lesquelles il doit respecter les conditions d’un juge vont lui permettre, heureusement, de reprendre pied dans la vie réelle, retrouvant un sens à sa vie.
Il n’empêche que les dessous plus nauséabonds de la Justice américaine y sont clairement dévoilés, nous montrant les accointances et les manipulations dans les hautes sphères.
C’est finalement un auto-portrait sans complaisance que nous offre Jordan Belfort, ouvrant pour nous les portes des demeures démesurément opulentes de Long Island.