Edition: Rageot
Nombre de pages: 192 pages
Résumé: Le roman, inspiré de faits réels, se déroule durant l’été 1917 en Angleterre, à Cottingley. Elsie, 16 ans, s’occupe de sa cousine Frances, 9 ans, venue vivre chez elle avec sa mère, le temps que la guerre se termine.
Un jour, réprimandées après une promenade, les cousines inventent une excuse : elles ont vu des fées près du ruisseau !
Pour le prouver, Elsie, passionnée de photographie, prend en photo Frances posant devant des fées en carton.
Le truquage est si réussi que leurs mères, émerveillées, les croient. Elles décident de prendre une autre photo…
Merci à l’édition Rageot et Net Galley pour cette belle histoire
Mon avis: Elsie a très envie de passer l’été à continuer son apprentissage dans la boutique du photographe du village. Mais sa jeune cousine, Frances, va venir se réfugier à Cottingley, pour échapper aux bombes et à la guerre qui parcourt le pays.
Ensemble, elles vont s’amuser dans la nature environnante, et c’est là que leur étrange histoire commence: Pour éviter de se faire disputer de l’état de leurs vêtements, elles disent avoir vu des fées…
C’est une histoire qui m’a toujours beaucoup intéressée. Il faut dire que j’ai toujours été très fan des récits féériques. Aussi, lorsque j’ai vu ce titre dans le catalogue de Net Galley, je n’ai pas résisté bien longtemps!
L’histoire de ce livre se base sur un fait réel. En effet, en 1917, dans le petit village anglais de Cottingley, deux cousines affirment avoir vu de véritables fées, preuve à l’appui. Elles ont en effet réalisé 5 photos, sur lesquelles on voit apparaître de petits être munis d’ailes pour la plupart.
Il peut sembler totalement invraisemblable aujourd’hui que cette histoire puisse avoir pris une telle proportion à l’époque. Mais il faut se replacer dans le contexte: les appareils photographiques en sont encore à leurs débuts, les recherches scientifiques dans ce domaine tâtonnent encore.
Cela aurait pu en rester à l’état de fables, si l’entourage des deux jeunes filles n’avait pas été convaincu de la véracité de ce qu’elles avançaient. La nouvelle s’est déployée à toute vitesse, des journalistes se sont rendus sur place, et Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes, y a cru toute sa vie.
Ce n’est que dans les années 80 que les deux femmes ont fini par avouer la supercherie. Mais en laissant tout de même un doute sur la dernière photo réalisée, celle ou n’apparaissent que des fées. Elles laissent à la postérité un peu de magie non élucidée…
Le roman reprend tous les points de ce fait réel d’une très belle façon, et ma lecture m’a replongée avec un immense plaisir dans des recherches et des lectures de documentation que j’avais réalisées dans le passé.
Il est accessible à de jeunes lecteurs, sans aucun souci, et l’histoire est rendue intéressante par les dialogues des personnages mis en scène. Natacha Henry m’avait déjà convaincue avec son livre Marie et Bronia, et je suis donc enchantée d’avoir pu retrouver sa plume.
Si vous avez envie d’un peu de légèreté, des recherches historiques et un rien de magie, penchez-vous sur ce livre, il ne pourra que vous plaire;