Début des années 30. Félix Métivier, un entrepreneur canadien, bravant la neige et les moustiques, s’emploie à conquérir la forêt. Derrière lui une armée des bûcherons et de draveurs. Dans ses pérégrinations, Félix se lie d’amitié avec le peintre français Henri Ramier, dont Mathilde, une jeune Québécoise, s’amourache. Comment la jeune femme a-t-elle pu tomber amoureuse d’un homme qui pourrait être son père ?
Septembre 1939. A l’annonce de la déclaration de guerre, Ramier regagne son Gers natal avec Mathilde. Tout étonne celle-ci dans la façon de vivre des Français. En retour, sa franchise, sa naïveté lui valent railleries et quolibets. Mais ce n’est rien à côté de l’inimitié que lui voue Irène, la fille d’Henri. Henri, ce père tranquille dont l’insouciance exaspère Mathilde. Que ne rejoint-il les rangs de la Résistance ? Que fait-il de ses journées passées à Auch, avec son matériel de peinture ? Le jour où les Allemands investissent la zone libre, Mathilde, lasse de voir les Français s’entredéchirer, décide de choisir son camp. Au péril de sa vie…
Edition: Archipel
Nombre de pages: 450 pages
Mon avis: Félix Métivier a décidé de visiter le Canada, afin de connaître ses habitants, qui sont français, à leur manière. Mais le voilà rapidement emporté dans des aventures rocambolesques, dans lesquelles il va rencontrer une femme, un politicien, et de nombreuses situations dangereuses.
Les années passent, et Félix est retourné en France, pour soutenir l’effort de guerre français. Mathilde, restée au Canada, va être emportée dans cette folie que l’on nomme: La guerre. Chacun à leur manière, ils vont essayer de déjouer les plans allemands.
J’ai déjà lu, il y a un moment, un autre roman de cet auteur. J’avais été déçue par son manque de détail, de description et de suivi dans la chronologie des événements. En ayant lu le résumé de ce livre, j’avais décidé de retenter l’expérience.
Bon… Je crois que le souci reste le même dans ce nouveau roman. On suit Félix Métivier qui, pour une raison obscure, décide d’aller exploser le Canada à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Je m’interroge déjà sur cette idée de départ. Passons..
A peine arrivé, le voilà embarqué dans une procession pour le moins particulière, puisqu’il s’agit d’un tour de conférences afin de faire élire quelqu’un aux prochaines élections. Mmmh mouais, là je m’arrête. Il vient visiter le canada, et que fait-il à la place? De la politique! Heureusement, ça ne dure pas très longtemps, puisqu’au hasard de ce voyage, il atterrit dans un chantier d’abattage, en pleine grosse forêt. C’est là qu’il rencontre Mathilde.
Qu’il en tombe évidemment amoureux immédiatement. Et que la jeune femme, pas farouche, décide de séduire. Amour tragique, puisque (et là, non vous ne saurez rien de plus, je ne vous raconterai pas, na!) les circonstances font qu’ils se retrouvent séparés.
Nous les retrouvons en plein milieu de la période de conflit. Pendant que Félix fait une petite résistance en France, Mathilde, elle, travaille toujours sur le chantier d’abattage. Et, ô coup de chance, on vient la débaucher pour l’expédier en tant qu’espionne canadienne sur le sol français.
Je vous laisse imaginer la suite?
J’avoue, je ne suis absolument pas convaincue par la trame du roman. Pour ce qui est de la façon d’écrire, la tournure de phrase, je suis nettement plus enthousiaste. J’ai trouvé beaucoup de douceur dans les échanges de Félix et Mathilde, et dans leur façon d’appréhender les événements. J’ai beaucoup aimé ces deux personnages. Et les décors qu’il m’a été donné de voir sont splendides.
Malheureusement, ça ne contrebalance pas assez ma déception à propos du fond du roman. Je pense que Louis Caron est un auteur qu’on aime sans réserves, ou que l’on n’aime pas pour x raisons. Je suis, après deux essais, de la seconde catégorie.
Points attribués: 6/10
Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture franco-canadienne.
Il vous tente?
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