Littérature jeunesse

Le dernier petit singe de Sarah COHEN-SCALI

Edition: Casterman

Nombre de pages: 120 pages

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Résumé: Une cabine Photomaton pas comme les autres, un terrible piège… pire que vos pires cauchemars ! 

Une photo. Une simple photo d’identité pour son futur passeport et le cauchemar de Karim, douze ans, commence. 

Piégé à l’intérieur de la cabine Photomaton, Karim est contraint, pour s’en échapper, d’accepter une mission qui le dépasse, une sorte de pacte avec le Diable. Et alors qu’il se retrouve seul chez lui, de nuit, son appartement est le siège de phénomènes étranges et effrayants. Sa vie est en jeu, mais pas uniquement. Il doit venir en aide à quelqu’un d’autre. Et le Mal n’est pas forcément là où on le croit. 

Merci à l’édition Casterman pour cette chouette collection

Mon avis: Karim doit absolument réaliser des photos pour son passeport. Mais son expérience au photomaton vire au cauchemar très rapidement… 

Notre personnage principal a 12 ans. Il est, comme tous les adolescents, râleur sur les bords. Karim va vivre quelque chose de vraiment hors du commun. 

Le sujet le plus important se dévoile en réalité à la fin de l’histoire. Et je ne voudrais pas trop en dévoiler. Mais je dois dire que ça m’a bousculé! On aborde ici une question que la société a déjà longuement commenté, mais qui continue à interpeller. 

A travers le regard du jeune homme, les événements qui lui arrivent sont horrifiants. On est donc tout à fait dans la bonne collection proposée par Casterman. Des bruits dans le noir, des portes qui s’ouvrent ou se ferment, et bien sûr, le fait de se trouver seul chez soi le soir quand tout cela arrive. 

La scène du photomaton est également pas mal tournée. On place le scénario dans un lieu que chacun utilise, ce qui donne des possibilités de frissons pour les jeunes lecteurs. 

J’ai beaucoup aimé ce tome, je l’ai trouvé vraiment bien construit. L’histoire n’est pas trop longue, ce qui peut permettre de ne pas rébuter les jeunes qui ne lisent pas beaucoup mais qui aiment se faire peur. Je pense qu’il pourrait être utilisé comme lecture scolaire, car il permet beaucoup de travail par la suite sur la lecture. 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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