Hello les livraddicts!
Nous sommes tous déjà presque prêts à démarrer notre marathon qui commence ce soir, orchestré par Lili Bouquine!!
Pas vrai?
Pour ceux (peu nombreux j’en suis certaine) qui ne savent pas encore de quoi je parle, voilà une petite explication.
Lili Bouquine a travaillé sur un calendrier permet de se programmer des week-ends pendant lesquels l’objectif de lire (autant que possible) 1000. Il y a également des semaines à lire, où là, ce sont les lecteurs qui fixent eux-mêmes leurs objectif de lecture.
Le week-end qui démarre ce soir, à 19h, est donc un objectif de 1000 pages.
Pour cela, je me suis prévu une jolie petite Pal variée dans laquelle je compte piocher allègrement.
Venez, installez-vous… Voilà une petite tasse de café. Maintenant je vous montre hihi
D’abord un livre qui m’appelle depuis qu’il est arrivé
Séparés au moment d’embarquer à Southampton, Léo, Freya et Grace essaient chacun de survivre de leur côté. Le virus, lui, est devenu si puissant qu’il a assimilé la quasi-totalité de la population.
Son évolution est terminée. Désormais, il entre dans la phase finale de son plan.
Pour l’humanité, le plus terrifiant commence maintenant…
Ensuite, un livre que je suis vraiment impatiente de découvrir
Que sait-on,finalement, de ces petites filles nées une nuit de mai 1934, à Corbeil, un bled perdu de l’Ontario, et qui, en quelques mois, devinrent le point de mire du monde entier ? Premières quintuplées à survivre, Émilie, Marie, Annette, Cécile et Yvonne Dionne furent arrachées à leurs parents par un bon docteur convaincu que des paysans ne sauraient s’en occuper adéquatement. Rapidement, les précieux poupons se transformèrent en mine d’or pour lui. De tractations en transactions, elles furent déclarées pupilles de la Couronne – le gouvernement ontarien y trouva également son profit. Confinées dans un hôpital construit en face de la demeure familiale, elles devinrent des bêtes de cirque qu’on exhibe deux fois par jour à un public en délire. Des petits chiens savants. Les profits de la vente de poupées à leur effigie a même dépassé pendant un moment ceux générés par la poupée Shirley Temple, alors l’idole de Hollywood. Les quintuplées ont huit ans quand leurs parents déboutent le gouvernement et récupèrent leurs fillettes, mais leur mère se demande avec appréhension si elle saura s’y prendre avec elles. Pourront-elles devenir des enfants comme les autres ? Elle avait raison de s’inquiéter, Elzire Dionne…
Émilie est morte à 20 ans et Marie, dans la trentaine. Annette, Cécile et Yvonne – décédée en juin 2001 – ont raconté le retour chez leurs parents, dans la grande maison construite pour elles. Un enfer ! Elles furent élevées devant les caméras et, pour résumer cette période, un seul mot leur vient à l’esprit : make-believe (de la frime). Les sœurs Dionne ont toujours travaillé, car les millions générés par la petite industrie montée autour d’elles ne sont pas allés dans leurs comptes en banque. Il y a quelques années, le gouvernement de l’Ontario leur versait une indemnité de dédommagement pour cette enfance perdue. Trop peu, trop tard ?
Enfin 2 livres qu’il me tarde d’ouvrir.
D’après des faits réels, le superbe portrait d’une femme découvrant la liberté au milieu des Indiens.
Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière.
Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l’armée. Contre toute attente, c’est au milieu de ces « sauvages » qu’elle va trouver une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. Les mœurs qu’elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l’éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s’accoutumer d’un retour « à la normale », dans une société blanche dont l’hypocrisie lui est désormais insupportable ,
Cette magnifique épopée romanesque, inspirée de la véritable histoire de Mary Rowlandson, est à la fois un portrait de femme bouleversant et un vibrant hommage à une culture bouillonnante de vie, que la « civilisation » s’est efforcée d’anéantir.
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L’intimité des rois et des reines nous fascine, mais les historiens parlent surtout de leur vie amoureuse, sur laquelle les ragots colportés de génération en génération l’emportent souvent sur les preuves, mais rien ou presque, en général, sur leur vie intellectuelle, sur leurs lectures, sur leurs goûts personnels, sur leurs distractions, leurs manies, leurs habitudes. Ce sont pourtant ces passions-là qui nous en disent le plus sur eux et qui nous donnent le plus de clefs pour les comprendre. Pour peu que l’on se donne la peine de la trouver, la documentation disponible sur ce sujet est d’ailleurs abondante et fiable. Si tout le monde a entendu parler de la marotte de Louis XVI pour la serrurerie, qui sait que Louis XIII a été un compositeur de musique et un graphiste hors de pair, que Pierre le Grand aimait à « collectionner » les êtres difformes et les monstres (il les recherchait dans toute l’Europe), que l’impératrice Joséphine avait une connaissance érudite de la botanique et de la zoologie de ses Antilles natales, que Napoléon III a été un historien et archéologue de valeur, que Victoria d’Angleterre a rassemblé autour d’elle des dizaines d’animaux familiers et qu’elle n’hésitait pas à leur faire ériger de magnifiques monuments funéraires lorsqu’ils mouraient ? Etc, etc. Cette très originale investigation, menée et racontée par une jeune historienne qui porte un oeil absolument neuf sur la vie des grandes femmes et des grands hommes, conduit le lecteur de surprise en surprise, elle le passionne et lui donne à réfléchir. N’avons-nous pas là les trois éléments qui font un bon livre d’histoire ?
Marie Petitot travaille dans la communication culturelle. Férue d’histoire, elle anime le blog Plume d’histoire qui rassemble une large communauté. Elle est également chroniqueuse dans les revues Napoléon Ier, Napoléon III et Château de Versailles. Âgée de 25 ans, elle publie ici son premier ouvrage.
Je ne lirai certainement pas tout, mais c’est en tout cas dans ces livres-là que je trouverai mon bonheur!
Et vous, qu’avez-vous prévu de lire ce week-end?