1751. Dans le très respectable couvent de l’Assomption, celui-là même qui abrite la fille de la marquise de Pompadour, une jeune novice est retrouvée morte. Une soeur affirme avoir vu des traces de sang sur le socle d’un chandelier. S’agirait-il d’un meurtre ? On a vite fait d’interner l’indiscrète à la Salpêtrière… Depuis sa boutique le Bouquet de Senteurs, la jolie Manon Vérité suit l’affaire en voisine, jusqu’au jour où elle découvre avec effroi que ses fards ont été empoisonnés. La Pompadour, sa meilleure cliente et la favorite du roi, serait-elle visée ?De la rue Saint-Honoré au sublime château de Bellevue, des coulisses de Versailles au sinistre hospice de la Salpêtrière, bruissent rumeurs et complots. Aussi Manon décide-t-elle de mener l’enquête – au parfum de scandale – avec son flair d’exquise parfumeuse…
Edition: Presses de la cité
Nombre de pages: 360 pages
Mon avis :Manon Vérité tient une boutique de cosmétiques, à l’époque du roi Louis XV, en plein cœur de Paris.
Elle approche de ce fait beaucoup de personnages en vue, et elle maîtrise son art avec plaisir. Tout va bien pour elle et sa famille, jusqu’au jour où un poudrier qu’elle a vendu se retrouve être l’objet d’une conspiration.
Manon n’a d’autre choix que d’essayer d’élucider ce complot, et de comprendre le fin mot de l’histoire. Etant engagée par Madame de Pompadour, elle n’a de cesse de veiller sur ses cosmétiques, au risque qu’un pot empoisonné vient ravager la beauté de la dame.
D’intrigues en découvertes, dans un décor de Paris lumineuse, ce roman est à la fois historique et policier.
Le thème est superbement bien traité. L’intrigue est complète jusqu’au bout, et le coupable est démasqué quand il n’est plus possible de faire autrement. J’ai eu le temps de chercher le coupable, me promenant de personnages en personnages au fur et à mesure des découvertes de Manon et de ses amis.
L’autre partie qui m’a vraiment plu, c’est la part historique du roman. D’ailleurs, la note de l’auteur replace dans l’Histoire avec un grand H, tous les personnages qu’il avait pris la liberté de faire intervenir dans son roman. Ca me plait énormément. Madame de Pompadour, Louis VX, la gouvernante d’Alexandrine, etc. Il est possible dans ce livre de les approcher de si près qu’il est possible de les sortir de leur posture figée des portraits que l’on connaît pour les rendre à une vie palpitante.
On a aussi un bref aperçu du métier de parfumeur tel qu’il devait l’être à cette époque, et ça ajoute au reste cette touche de senteur, de parfum, qu’il lui fallait.
J’ai vraiment apprécié ce roman, et j’ai passé en sa compagnie un très, très bon moment.
Points attribués : 8/10
Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture parfumée
Il vous tente?
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