« Le parfum est vérité. La seule qui compte. »Quand Elena, vingt-six ans, surprend son petit ami avec une autre dans la cuisine du restaurant dont ils ont tous deux la gestion, son univers s’écroule. Elle, qui pensait avoir enfin trouvé l’équilibre après une enfance malheureuse, doit maintenant affronter la vie seule et cesser d’avancer avec des oeillères. Il est temps qu’elle accepte son don, celui que chacune des femmes de sa famille s’est transmis au fil des siècles : la capacité à traduire les sentiments et les atmosphères en parfum. Elle quitte alors Florence pour s’installer à Paris, où elle est recrutée par un parfumeur de renom. Et, quand elle fait la rencontre du mystérieux Cail McLean, le bonheur semble enfin à portée de main. Pourtant…
Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 457 pages
Mon avis: Elena est descendante d’une famille de parfumeuses, qui se transmettent leurs secrets de fabrication de mère en fille. Enfin presque, puisque pour elle, c’est sa grand mère qui lui a tout appris.
Ayant rejeté cet apprentissage et ce monde dès qu’elle en a eu l’occasion, elle doit, à la suite d’une trahison amoureuse, en retrouver le chemin.
Si les parfums la rebutaient avant, elle y trouve maintenant un réconfort. Son intuition, et son nez formé à l’ancienne lui valent de pouvoir créer des parfums de l’âme, ceux qui sont uniques, parce que créer pour une seule personne.
Evidemment, le parcours pour retrouver son univers n’est pas simple, et Elena, accompagnée de personnes qui tiennent à elle, tentera de remonter la pente.
J’ai A-DO-RE le voyage dans le monde du parfum. J’ai adoré découvrir les fragrances, les imaginer se mélangeant pour créer une pure merveille. J’ai aimé en apprendre davantage sur les procédés de création d’un parfum, sur l’histoire de certains parfums connus. J’ai voyagé au gré des fragrances, ayant envie d’ouvrir toutes mes bouteilles de parfums, pour pouvoir identifier les fragrances qui les composent.
L’auteur raconte une histoire. Ce n’est pas une étude du parfum, c’est une ode au plaisir des essences. Rien de moins. Elena est attachante, et à travers elle, on retrouve le métier de parfumeur originel, celui qui existait aux temps des grands rois de France. On retrouve l’existence de substances qu’on n’utilise plus aujourd’hui.
J’ai vraiment beaucoup, beaucoup, aimé ce roman. Il n’y a qu’un seul bémol à émettre: Pour la première fois, j’ai trouvé que la traduction en français n’était pas toujours la plus juste. Il semblait y avoir quelques flottements entre certains mots utilisés et les émotions que je pensais trouver. Dommage.
Points attribués: 9/10
Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture parfumée.
Il vous tente?
un petit bonus
Si l’envie vous en prend d’en découvrir plus, l’auteur parle dans son roman d’un endroit où l’on peut retrouver 3200 parfums, dont 400 qui n’existe plus aujourd’hui.
Il s’agit de l’Osmothèque, à Versailles.