Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 494 pages
Résumé: Une femme face à l’hydre nazie.
Qui est la véritable Marlène ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?
Munich, juillet 1944. Marlène se tient face à la maison bombardée de son amie Déborah et de son frère Wolfgang. Pas de doute : ils sont morts. Alors, elle se souvient… D’un passé qui a fait d’elle l’une des résistantes les plus recherchées du Reich. Marlène est bientôt confrontée à la plus difficile décision de sa vie : elle a la possibilité de changer le cours de la guerre, peut-être de sauver des millions de personnes. Mais il faut, pour cela, que l’homme qu’elle aime meure…
Après Au nom de ma mère, Hanni Münzer nous fait partager dans ce deuxième roman le destin d’une femme ô combien attachante et courageuse.
Merci à l’édition L’Archipel pour ce roman bouleversant
Mon avis: Marlène a peur, et pourtant, elle fait face au danger. Elle va même au devant du risque.
En ces périodes sombres de guerre, la Résistance fait tout ce qu’elle peut pour mettre à mal les actions nazies. Et Marlène compte bien faire sa part. C’est ainsi qu’elle va se retrouver dans un camp de concentration, et qu’elle va devoir apprendre à se détacher de ce qui se passe autour d’elle….
Ce roman fait suite à un autre titre de Hanni Münzer: Au nom de ma mère. Un roman qui, si vous vous en rappelez, m’avait bouleversé. J’avais été totalement transportée par ma lecture.
Cette suite a produit le même effet! Dès le premier chapitre, on retrouve le décor que nous avions laissé dans les derniers chapitres du précédent livre: des bombardements, des immeubles détruits, des pertes humaines importantes. Et pour Marlène, la certitude d’avoir tout perdu ou presque.
C’est une jeune femme forte, et tenace. Bien que les situations qu’elle traverse sont si difficiles et tellement dangereuses, elle ne baisse pas les bras. Elle s’accroche à la vie avec une force incroyable, et se relève toujours, quel qu’en soit le prix à payer.
Elle m’a impressionnée, du début à la fin du roman. C’est une force de la nature. Jolie et intelligente, elle a tout pour elle. Elle attire le regard, sait en jouer, est capable d’analyser toutes sortes de situations, et de réagir vite.
L’histoire que nous présente l’auteure est forte et douloureuse à la fois. Elle nous plonge dans l’horreur de la période nazie, sans faux-semblants, sans fioritures. Les camps de concentration, les chambres à gaz, les tortures, les persécutions, et les peurs sont clairement décrits. Et c’est un choc que de s’immerger dans cette atmosphère.
Tout comme le premier roman, celui-ci est un coup de cœur. J’avais pas mal recommandé Au nom de ma mère autour de moi, j’en ferai autant pour Marlène