L’incroyable destin de May Dodd, l’héroïne de la trilogie Mille femmes blanches.
- Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d’être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s’en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l’épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement.
- May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L’accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s’adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l’aventure se conclura en 1889 en France, d’abord à Paris au moment de l’Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n’aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d’une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l’empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches.
320 pages
Merci à l’édition Cherche-Midi et Netgalley
J’avais découvert l’histoire de May il y a plus de 10 ans, avec le roman Mille femmes blanches. J’avais été très touchée par ce parcours, que je savais basé sur une histoire véridique. Bien que je n’ai pas eu l’occasion de lire le second tome, j’avais décidé de découvrir celui-ci.
Heureusement, l’auteur nous permet de reprendre le fil de la narration, grâce à des résumés de ce qu’il s’est passé plus tôt dans la vie de la jeune femme.
A sa suite, nous faisons le chemin en sens inverse. Elle avait quitté une ville dite civilisée pour aller épouser un indien, un accord conclu par le gouvernement. Deux ans plus tard, elle veut revenir à sa vie d’avant, retrouver les enfants qu’on lui a arraché. Elle emmène avec elle plusieurs personnes qui lui sont chères.
Si j’avais été totalement happée par le premier tome, j’ai trouvé celui-ci un peu moins consistant. Une impression de redondance au long des chapitres. Une superficialité qui m’a déçue.
May est toujours dotée d’un caractère décideur et bien affirmé. Mais ceux qui l’entourent me semblent vraiment très effacés. Ils m’ont donné l’impression de n’être que des faire-valoirs. Ce que j’ai trouvé vraiment dommage.
La trame tient la route, et nous permet de découvrir Chicago dans une époque où tout n’etait pas rose. Les marchands de bétails étaient nombreux, les industries poussiéreuses et les mentalités très étriquées. Nous voyageons également jusqu’en France, lors d’une exposition universelle.
Au-delà de ces aspects plus historiques, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Dommage.