Littérature jeunesse

Mémoires de la forêt t.4: le temps des adieux de Mickaël Brun-Arnaud

Qu’elle est belle, la librairie de Bellécorce, installée au creux de son chêne, avec toutes ses histoires et ses trésors ! Qu’elle en a connu, des générations de lecteurs ! Imaginez un peu : elle va fêter ses quatre-vingts ans. Autour de la famille Renard, on s’active aux préparatifs de cet anniversaire quand soudain, une banche craque. C’est le premier signe d’une terrible maladie : le croquebois. Pour en venir à bout, une seule solution : couper l’arbre. 

Mais, ça, Ernest Renard ne peut s’y résoudre. Le vieux chêne abrite les souvenirs et les œuvres de sa mère, Anouchka. S’il disparait, c’est aussi elle qui s’en ira encore un peu plus. 

A moins que l’arbre des souhaits, un pommier magique dont Anouchka lui avait parlé quant il était petit, n’accomplisse un miracle. Sa quête à travers la forêt lui réservera bien des pépins, et la vie à croquer. 

10/10

328 pages

Edition Ecole des loisirs

Bellécorce a vu passer beaucoup de générations de renards, et autres animaux de la forêt. Sa librairie, renommée, s’apprête à fêter un nouvel anniversaire lorsqu’on se rend compte que le chène qui l’abrite se porte au plus mal. Et c’est la catastrophe pour le jeune Ernest: Ce chène, il y a vécu toute sa jeune vie, c’est là que sa mère lui a dessiné un panorama magnifique. Il ne veut pas le quitter! 

Accompagné d’une jeune amie, il part à la recherche d’un remède qui pourrait sauver sa maison… 

Ce dernier tome, je l’ai savouré. Je n’avais, moi non plus, pas du tout envie de le quitter!  

L’histoire d’Ernest est touchante, pour plusieurs raisons. Il y a le sentiment de perte immense qu’il ressent, l’espoir auquel il s’accroche, les amitiés qu’il crée, et l’entourage qui le soutient.  

Ernest, c’est un renardeau qui porte à  lui seul tant d’émotions que l’on traverse à n’importe quel stade de notre vie. Ca le rend vrai, authentique. 

Au fil de son parcours, il nous emmène avec lui. On a envie de lui tendre la main, nous, lecteurs. On a envie de le prendre dans nos bras, pour lui épargner des peines. 

L’auteur nous offre là un dernier opus absolument magnifique, nous apportant une fin de saga tout en douceur et en adieux. 

Je n’ai pu m’empêcher de verser ma petite larme, tant j’avais mal au coeur en me disant que cette aventure était terminée. Bien sûr, il me reste le plaisir de pouvoir y retourner lorsque j’aurai besoin d’ambiance cosy, et d’un fauteuil au coin du feu. Mais quand même… 

En tout cas, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous rendre à Bellécorce, n’hésitez plus: faites le voyage, vous ne le regretterez pas! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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