Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
320 pages
Edition Ecole des Loisirs
Archibald Renard tient la librairie de la forêt, comme son père et son grand-père avant lui. C’est un travail important, puisqu’il s’agit de pouvoir conseiller les clients à trouver la lecture idéeale, mais aussi entendre tous les désideratas des animaux de la forêt qui viennent déposer leur livre en espérant le vendre.
Mais voilà qu’arrive, en panique, Ferdinand Taupe, qui veut à tout prix retrouver son livre… Pour espérer retrouver les souvenirs qu’il a oublié.
Commence pour le renard et son ami une aventure, en route vers le passé de Monsieur Taupe…
J’avais remarqué la couverture que je trouvais magnifique. Mais lors de la réunion de mon club de lecture, il a été proposé en lecture commune. Et j’ai donc craqué sans remords sur ce titre (ainsi que sur le tome 2, mais il ne faut pas le dire hihi).
Je me suis installée, un vendredi soir, avec ce titre, en me disant que cela m’apporterait une petite légère. Et je l’ai dévoré en 3 heures seulement. Mais pas seulement parce qu’elle était légère…
L’idée d’humaniser des animaux n’est pas nouvelle. J’ai lu par exemple la série des livres de l’Hotel Heartwood, que j’avais adoré. C’est d’autant plus agréable que nous sommes dans un univers doux et tendre. Il n’y a aucun inconvénient à ce qu’un renard soit ami avec une taupe, ou qu’il discute avec une poule. C’est un des premiers aspects que j’aime beaucoup.
Il y a ensuite, dans ce roman, une poésie dans le texte lu-même. Une douceur d’écrire, et donc une douceur de lire. Quelques rimes, ici et là, présentes dans les répliques, donnent un ryhtme original.
L’histoire de Ferdinand est touchante. On ne peut s’empêcher, au fil de l’histoire, de faire un parallèle entre sa maladie et l’alzheimer. Cette perte de souvenirs, récente ou passée, est traitée avec une immense humanité. Le personnage n’est pas brusqué par son entourage, il est au contraire accompagné dans son cheminement, l’aide est apportée sans qu’on la demande.
Les illustrations qui accompagnent le texte sont adorables, et j’ai chaque fois pris plaisir à les détailler!
C’est donc une très très belle découverte que ce titre! J’ai d’ailleurs bien hâte maintenant de lire le second tome.
J’ai beaucoup aimé la douceur du premier comme tu dis il se lit tout seul et puis les illustrations sont très belles. J’ai hâte de me lancer dans le prochain.
tu vas le savourer tout autant!! et en plus, un tome 3 sort tout bientot 🙂
C’est ma prochaine lecture justement, je l’entame ce soir 🙂
je te souhaite de la savourer autant que moi 🙂