Puisse cette nouvelle année vous être douce, vous apporter la verve, la joie, épargner votre santé et vos amitiés, ne vous enlever personne de ceux auxquels vous tenez, vous apporter au contraire de nouvelles affections pour combler les places vides que fait la mort ou, ce qui est plus triste, « le flot montant de la vaste indifférence » . Soyez aimé, apprécié, compris, sinon de tous, au moins d’un bon nombre ; vous le savez, c’est mon plus cher désir.
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Œuvre : Journal intime, le 1er janvier 1880.