En 1934, un mariage d’amour scelle l’union de Cécile Rochette, fille de propriétaires terriens prospères, et de Jules. En l’épousant, celui-ci hérite d’un vaste domaine agricole qui désormais portera son nom : le domaine Ferrandon. Tout sourit à Jules : sa famille s’agrandit avec la naissance d’une petite Marguerite, ses amis l’épaulent, le travail ne manque pas. Et lorsqu’il découvre sur ses terres, au lieu dit Belle Etoile, une vieille bâtisse abandonnée, Jules en fait alors un projet de vie : la rénover afin de la léguer plus tard au fils que lui donnera un jour Cécile. Car dans ce coin de nature exceptionnel, niché aux abords du Forez, le ciel est bleu, l’horizon infini, les jours pleins de promesses…Cinq ans plus tard, la guerre éclate…Un roman bouleversant sur la transmission, l’espérance et l’amour familial.
Edition: Presses de la Cité terres de France
Nombre de pages: 396 pages
Mon avis : Jules a épousé Cecile. En 1934, avec son beau-père, il donne toute son énergie pour faire prospérer le domaine familial. Jusqu’à ce que ce beau-père meurt, et qu’il se retrouve à la dette des terres au complet. Evidemment avec deux bras de moins, ca n’est pas facile. Cécile et Louise, sa belle-mère, mettent la main à la pâte, aidées de Justine et Victor, employés de la ferme.
Si Jules sait ce qu’il veut, et met tout en œuvre pour cela, il n’avait pas prévu la guerre. Mobilisé, et tenu de quitter sa famille, il est dirigé sur Clermont ferrand .
Evidemment, cette guerre est vicieuse, dressant les voisins les uns contre les autres. Et la famille Ferrandon n’est pas épargnée…
L’auteur a une façon très douce de parler des différents évènements qui jalonnent la vie de la famille Ferrandon. Les petites joies, les grands bonheurs, et les bonnes nouvelles sont sublimés, ils prennent une ampleur qui réchauffent le cœur.
D’un autre côté, il n’oublie pas les évènements tristes et émouvants, mais avec une certaine retenue qui empêchent d’imaginer l’ampleur de l’horreur de certaines situations.
Ca en devient presque poétique d’ailleurs. On se laisse porter, comme au gré d’un courant d’une rivière. On ouvre grand les yeux pour voir tout ce que l’auteur veut nous montrer. C’est une sensation qui m’a beaucoup plu.
Il n’y a aucune lourdeur dans le récit, et les personnages sont tellement bien décrits qu’ils paraissent réels. Pour une fois dans un roman de terroir, j’ai rencontré des enfants pas si gentils que ça, pendant que certains adultes sont de vraies crèmes au cœur d’or. Oui, bien sûr, la façon de vivre est rude, il y a toujours beaucoup de travail à faire. Mais en même temps, on ressent une certaine douceur de vivre.
Voilà, vous avez compris, j’ai passé un bon petit moment de lecture en compagnie de ce livre.
Points attribués : 7/10
Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture douce.
Il vous tente?
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