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sorties littéraires

A paraître: L’écarlate de Venise – Maria Luisa Minarelli

Sortie littéraire

Edition: Amazon crossing

Nombre de pages: 336 pages

Date de sortie: 06/02/2018

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la République de Venise, se trouve mêlé.
Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice.
Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l’Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante.

 

Romans

Les amants maudits de Venise de Corinne JAVELAUD

Dans une chambre d’hôtel à Venise, un homme tente d’oublier. Oublier l’accident de la route qui lui a enlevé sa femme et sa fille. Mais rien ne parvient à apaiser l’immense douleur de son deuil et de sa solitude. Jusqu’au jour où deux femmes s’immissent dans son existence et font renaître en lui le goût de la vie. Elles sont soeurs et d’une beauté hypnotique. Mais leur ressemblance s’arrête là : Sirena est aussi douce et entière que Carla est manipulatrice et prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut.

Or, ce qu’elle veut c’est Paul, même si sa soeur en est éperdument amoureuse. Dans une Venise crépusculaire, au coeur des palais et des canaux, une tragédie va se jouer. Une lutte sans merci entre deux soeurs, entre la trahison et la passion. Entre l’amour et la mort. Un passionnant roman sur la force du destin et le pouvoir de l’amour.

Edition: City poche

Nombre de pages: 320 pages

Mon avis: Après le décès de sa fille et de sa fille, dans un accident de voiture, Paul décide de changer d’horizon. Réfugié dans une chambre d’hôtel à Venise, il ne s’intéresse à rien. Fermant les yeux sur les beautés qui l’entourent, il ne se déride un peu que lorsqu’il fait une promenade en  gondole.

C’est à l’occasion de l’une de ces sorties qu’il repère une silhouette masquée, qui l’intrigue au plus haut point.

L’histoire démarre lorsqu’il fait la connaissance de deux jeunes femmes, aussi mystérieuses l’une que l’autre, et démontrant toutes les deux un caractère tout à fait particulier. Il va alors se retrouver, bien malgré lui, embarqué dans une histoire rocambolesque, dont il est le principal sujet.

J’ai reçu ce roman, dernièrement. Me préparant à passer un bon moment, je m’étais donc installée en sa compagnie.

Je m’attarde tout d’abord sur l’intrigue en elle-même. En général, lorsque l’on débute une histoire sur une tentative de renouveau, cela laisse imaginer de la magie, de l’amour, un brin de folie. Pour le coup, tout y est.

Paul est abattu, n’a plus goût à rien. Malgré sa fortune personnelle le mettant à l’aise, il a l’impression qu’il ne pourra jamais reprendre pied. Oui… Sauf que finalement, il a tout de même l’air d’accrocher rapidement ses yeux sur la belle inconnue qu’il a croisé à plusieurs reprises. Et qu’il aurait également voulu connaître un peu mieux sa femme de chambre, histoire de discuter un peu.

Hors, il s’avère que ces deux jeunes femmes ont un secret à cacher. Pendant que l’une obéit à un serment donné, l’autre tisse sa toile, telle une araignée. Sirena (même si je n’aime pas trop son prénom) a un beau caractère. Décidée, énergique, sensible, et belle, elle a tout pour elle. Pourtant, sa vie est loin d’être facile. C’est le personnage féminin le plus stable, dans ce roman.

Clara, quant à elle, plus jeune, déstabilisée par un drame personnel, fait une véritable guide de Venise comme on les aimerait toutes. Elle connaît, sait où sont les meilleurs cafés de la lagune, aime partager son amour pour sa ville natale. Pourtant, sous ses airs affables, elle est instable, manipulatrice et calculatrice, allant même au détriment des sentiments des autres.

Je dois bien avouer que Clara est impressionnante, par sa ténacité. Mais aussi effrayante, pour ses manigances !

Si vous m’avez bien suivi, cela crée un trio pour le moins détonnant.

Je m’arrête ensuite, les yeux grands ouverts, sur ce que Corinne Javelaud me montre de Venise. Un véritablement enchantement se développe dans ce livre. J’aimerais énormément découvert cette partie de l’Italie. Je suis donc particulièrement sensible au fait de pouvoir l’imaginer si clairement, grâce aux descriptions données par l’auteur.

J’ai adoré suivre les pas de Clara dans les petites ruelles, accompagner Paul dans ses promenades en gondoles, ouvrir les yeux sur les musées qu’ils visitent, explorer les chambres d’hôtel dignes des plus beaux palais.

J’ai presque eu l’impression de voir s’ouvrir devant un décor en 3 dimensions. C’est un aspect qui m’a énormément plu, je dois dire !

Au final, ce n’est pas un coup de cœur, mais j’ai tout de même passé une belle après-midi en compagnie de ce livre.

 

Je remercie l’édition City Poche pour cette lecture vénitienne.

 
Romans

Les lionnes de Venise de Mireille CALMEL

Paris, 1631.

Trois ans déjà que Lucia a quitté Venise. Trois ans qu’elle cherche à rebâtir la vie qu’on lui a volée.

Y est-elle parvenue ?

Lucia a recréé une imprimerie. Elle compte parmi ses clients l’un des mousquetaires du roi, Aramitz. Elle peut aussi s’appuyer sur l’amitié du grand Coësre, l’énigmatique prince de la cour des Miracles.

Et pourtant…

Au détour d’une ruelle encombrée, une voix s ’élève. C’est Isabella, la courtisane vénitienne qui a précipité sa famille dans le malheur.

Isabella, à Paris… L ’étau se resserre.

Mêlée à un complot contre le cardinal de Richelieu, elle sait que la lutte sera sans pitié. Mais Lucia se révèle une incroyable combattante.

Une lionne.

Edition: XO éditions

Nombre de pages: 502 pages

Mon avis: Lucia a reconstruit sa vie, à Paris. Accompagnée de son père, de son mari et et de sa petite fille, elle a ouvert une papeterie, et son équilibre familial lui fait beaucoup de bien.
Mais son passé la
rattrape très vite. Au hasard d’une promenade au marché, elle croise le chemin d’Isabella, son ennemie de Venise. Coïncidence? Elle n’y croit pas, et décide de comprendre la raison de sa présence à Paris.
C’est ainsi qu’elle met le doigt dans un engrenage qui va l’emmener aux portes de la mort, et lui faire découvrir des complots.
Chacune a ses raisons d’agir, bien qu’elles n’aient pas conscience que finalement, elles vont vers un but commun….
J’ai eu la très grande
 surprise et le bonheur de recevoir ce livre dès sa sortie en librairie. Accompagné d’un joli masque vénitien (Merci merci à l’édition Xo pour ce joli cadeau), ce livre s’annonçait de façon grandiose.
Si vous vous rappelez, j’avais trouvé que le premier tome était un peu pâlot, par rapport aux autres écrits de Mireille Calmel. Malgré tout, j’en avais aimé la lecture, qui était très intéressante.

Les lionnes de Venise de Mireille CALMEL

Curieuse de savoir à quoi ce nouveau tome allait ressembler, je n’ai pas tardé à l’entamer.
J’ai d’abord été très heureuse de voir que Lucia avait réussi à se construire après les peurs et les tribulations qu’elle avait traversé à Venise.
Le nouveau décor, Paris, m’a d’abord donné envie d’entendre parler Lucia français avec un bel accent chantant. Ensuite, j’ai été conquise par sa petite Marie. Vive, énergique, adorable, cette petite demoiselle met un joli piquant dans l’entièreté du roman. C’est le petit personnage le plus attachant, et qui a toute son importance dans l’intrigue.
Le milieu parisien est magnifiquement bien décrit. Avec les descriptions que l’auteur nous en donne, j’ai vraiment eu l’impression de me promener sur la place de marché, sentant les mille et unes odeurs que Lucia traverse, entendant les cloches de Notre-Dame, découvrant La cour des Miracles pour de vrai. Comme si l’auteur nous avait offert une visite guidée dans le Paris du XVème siècle. Le bruit des chevaux, les carrioles qui bringuebalent, les gens qui s’apostrophent… Tels sont les sons que Mireille Calmel nous raconte. J’ai adoré cette découverte.
Ce qui m’a plu, énormément, c’est la partie plus historique du roman, évidemment. Les Mousquetaires, Richelieu, la reine Marie de Médicis, la Cour du Roi, les salons privés et les échauffourées à coup d’épées… Tous ces personnages qui ont créé une partie de l’Histoire française, et que l’on approche de si près dans ce roman. C’était vraiment une partie bien plaisante.
Enfin, il reste la partie plus ésotérique: un crâne de cristal, une descendance dotée de certains dons, une magie oublié, un grimoire. Tout ce qui apporte une part irréelle à l’intrigue, rendant encore plus particuliers tous les événements qui se succèdent. Cette partie, inspirée de deux éléments réels en particuliers (le manuscrit de Voynich et les crânes de cristal mondialement connus) a permis à Mireille Calmel de nous créer une atmosphère envoutante.
Au final, vous l’aurez compris, j’ai nettement préféré ce second tome que le premier. Plus complet, plus de décors, plus d’histoire. Des personnages plus matures, surtout Lucia, et des intrigues encore plus complexes. Tout ce qu’il fallait pour que cela me plaise!
Pour le plaisir, voilà une galerie de personnages rencontrés dans le roman.

 

Je remercie l’édition XO pour cette lecture virevoltante.

 

Romans

Les lionnes de Venise de Mireille CALMEL

Les lionnes de Venise de Mireille CALMEL

 

Venise, campo Santa Fosca, octobre 1627. Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure.

Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s’immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s’enfonce dans les arrière-cours des palais. Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l’amour, où les étreintes succèdent aux duels et les baisers aux complots.

Dans ces bas-fonds de la cité lacustre, amis et ennemis avancent masqués. Lucia joue de ses charmes, de son épée, de son poignard aussi qu’elle porte au mollet. Elle ruse, croise le fer avec Giorgio Cornaro, le fils du doge, homme corrompu et dangereux, prête à tout pour découvrir la vérité sur cette gravure dont tous, à Venise, sont convaincus qu’elle recèle le secret du pouvoir absolu.

Edition: XO edition

Nombre de pages: 352 pages

Mon avis: Lucia est une jeune fille intelligente. Fille d’un imprimeur reconnu de Venise, elle est promise au jeune apprenti. Tout irait bien si une nuit, elle ne se réveillait pas entourée de flammes, obligée de fuir par les canaux.
Son père, malheureusement, n’a pas eu cette chance. Et Lucia est bien décidée à comprendre ce qui s’est passé, et qui pouvait autant en vouloir à son père. Elle n’en a aucune idée.. Sauf peut-être un détail qui peut avoir son importance: une courtisane très en vue est venue passer une commande très particulière…
Mais au XVème siècle, la vie n’est pas simple, à Venise, pour une jeune fille seule. Les dangers sont partout…
J’avais lu un autre roman de Mireille Calmel (Aliénor, le dernier baiser avant la mort). Et j’avais beaucoup aimé sa plume.
Aussi, quand j’ai que cette nouvelle série démarrait (oui oui, l’auteure elle-même l’a annoncé: le second tome est pour bientôt), j’ai eu très envie de la découvrir.
Pour ceux qui connaisse l’ampleur des trames de l’histoire qui se trouvait dans la série d’Aliénor, je peux vous dire que cette fois, l’histoire n’est pas aussi complexe. Rassurez-vous, il y a malgré tout de quoi se mettre sous la dent: intrigues, trahison, palais, secrets, etc.
Mais j’ai trouvé que le style était beaucoup plus léger. Je ne dirais tout de même que je suis restée sur ma faim, mais enfin, j’en aurais voulu un peu plus.
Lucia me plaît énormément. Dégourdie, intelligente, et audacieuse. Les différentes épreuves qu’elle traverse sont pour le moins, pour une jeune fille innocente, bien tendancieuse. Et pourtant, elle s’en sort à merveille. Elle dirige le roman, et j’aime les personnages féminins hauts en couleur.
Un autre personnage féminin, Isabella Rosselli, est, elle aussi, très importante dans ce roman. Elle apporte la maturité et les moyens nécessaires pour créer un tableau plus complet, plus stable.
Et entre ces deux femmes, naviguent des hommes plus ou moins crapuleux. Tel trahit, pendant que tel autre sauve. Mais la beauté des deux femmes les attachent irrémédiablement.
J’ai passé un bon moment. Mais j’attends le tome suivant pour me faire une idée plus complète de la série.

Petit bonus

Voici deux lieux dont parle le roman

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Points attribués: 7/10

Je remercie l’édition XO pour cette lecture vénitienne.

Il vous tente?