Juillet 1944. Lorsque Helena apprend que la Nouvelle-Zélande est prête à accueillir des orphelins venant d’Europe, elle espère faire partie des heureux élus. Rêve de courte durée quand on l’informe qu’à 17 ans elle est trop âgée…
À la suite d’un imbroglio, Helena réussit pourtant à prendre place à bord d’un navire en partance pour le Pays du nuage blanc. Mais c’est une jeune femme dévastée qui débarque à Wellington.
Au même moment, James McKenzie s’apprête à quitter Kiward Station, la ferme dirigée un siècle plus tôt par son aïeule venue d’Angleterre. Contre la volonté de ses parents, le jeune aviateur tient à se battre sur le Vieux Continent pour ses idéaux de liberté.
C’est alors que les chemins de James et d’Helena se croisent.
Le destin leur réserverait-il un avenir commun ?
400 pages
Merci à l’édition L’Archipel et Netgalley
Helena est réfugiée, avec sa soeur, dans un camp iranien hébergeant des survivants de l’exil polonais. Ayant perdu le reste de sa famille, elle se sent investie de la tâche de prendre soin de sa cadette, jeune fille fantasque et inconstante.
Bien décidée à l’envoyer en Nouvelle-Zélande, où elle sera protégée et prise en charge, elle se retrouve, par un concours de circonstance, à décider de prendre sa place dans le voyage.
Pourtant, celui-ci est un cauchemar pour elle, et elle arrive à Wellington dans une situation dramatique.
Elle croisera la route de personnes qui l’aideront à se reconstruire, et qui, l’air de rien, finiront par représenter pour elle une véritable famille.
J’ai retrouvé avec tellement de plaisir l’univers de Sarah Lark. Kiward Station a traversé les décennies depuis la première fois que j’y ai posé les pieds, en compagnie de Gwyneira, dans le premier tome de cette saga familiale.
Dans ce nouvel opus, nous sommes quatre générations plus tard, en pleine période de Second Guerre Mondiale. Et bien que la Nouvelle-Zélande soit relativement éloignée de ces conflits, on y sent tout de même l’impact.
La population maorie a également beaucoup évolué depuis le premier contact que j’en avais fait. Bien plus occidentalisés, ils ont perdu, pour certains, toutes leurs traditions, leur culture, et tout ce qui faisait d’eux des peuples si proches de la nature.
L’autrice s’appuie sur une réalité historique hautement documentée. Un fait que j’aime au possible. Ca doit être pour cela, d’ailleurs, que j’aime autant ses romans. On y sent une structure historique solide, plantant un décor magnifique au point de vue de la nature, et interpellant en ce qui concerne la colonisation.
Evidemment, nous avons aussi toute la partie familiale et une romance qui ont leur place dans ce roman. Un joli mélange comme je les aime. Des personnages entiers, au fort caractère, et dotés d’énormes qualités intéressantes.
Je ne me lasse pas de la plume de Sarah Lark, et c’est chaque fois un vrai plaisir de découvrir qu’un nouveau titre sort en librairie! Je pense d’ailleurs que nous sommes là en présence du premier tome d’un nouveau cycle néo-zélandais, qui me ravira à coup sûr!