Le 11e volet de la saga de » la pension du Bord de mer « , par l’autrice bestseller du Sunday Times, Tamara McKinley.
Porstmouth, mars 1943. April, qui s’était engagée avec son amie Paula dans les forces féminines de la Royal Navy, est contrainte de quitter la base militaire et l’armée, où elle avait trouvé une mission qui lui plaisait et l’amour dans les bras d’un séduisant GI.
Rejetée par sa mère et confrontée à un avenir incertain, elle se réfugie à Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre, où son oncle Stan est chef de gare. Sur place, elle emménage à la pension du Bord de mer.
Grâce à la bienveillance de Peggy Reilly, la chaleureuse propriétaire des lieux, et au soutien des autres occupantes de la pension, April pourra-t-elle panser ses blessures et affronter avec espoir cette période troublée ?
500 pages
Merci à l’édition L’Archipel et Netgalley
April est une jeune femme sérieuse, engagée dans la Royal Navy. Mais la guerre ébranle toutes les certitudes. Et il arrive que l’on s’autorise des choses que l’on ne ferait pas en temps normal.
C’est ainsi que la jeune femme se retrouve, en peu de temps, enceinte, seule, rejetée par sa mère, et sans emploi. Le hasard fait qu’elle est en contact avec Peggy Reilly, la propriétaire de la Pension du Bord de Mer. Perdue, et n’osant révéler toute la vérité, April arrive à Cliffhaven en espérant y voir plus clair…
Comme dans chaque tome de cette saga comptant maintenant 11 tomes, nous retrouvons avec plaisir l’atmosphère douillette de notre pension préférée, habitée par des personnages que nous avons appris à connaître et à apprécier au fil du temps. Les années ont passé, et nous sommes maintenant en 1943. Les jeunes filles qui ont vécu durant une période à la pension sont pour certaines parties pour d’autres horizons, laissant la place à de nouvelles arrivantes.
Cette fois, il s’agit d’une jeune femme dans une situation compliquée, puisqu’elle est enceinte sans être mariée. Une position bien difficile à défendre, surtout à cette époque. Et c’est d’ailleurs tout à fait bien traité par l’auteure, qui nous montre la réalité de cette époque.
D’autres personnages de la petite ville reçoivent un coup de projecteur un peu plus important que dans les précédents tomes, ce qui donne un peu d’énergie par rapport aux précédents opus, que j’avais parfois trouvé un peu répétitifs.
Enfin, un personnage en particulier, Ethel, m’a semblé un peu trop versatile à mon goût. Ne cessant d’osciller entre deux prises de position contradictoires, elle m’a un peu déstabilisée.
Cela ne m’a toutefois pas empêchée d’apprécier ma lecture.
