Un beau matin de septembre, les habitants de Châtillon-en-Bierre se retrouvent confrontés à un curieux phénomène : il leur devient soudain impossible de quitter leur village. Les routes n’aboutissent plus nulle part, tout comme les coups de téléphone et les e-mails. Après la sidération du début, il faut très vite affronter des questions pratiques (comment manger, se soigner, etc.), puis des questions métaphysiques. Les Châtillonnais sont-ils désormais seuls dans l’univers ? Est-ce un signe de Dieu ? Jouant de situations tantôt cocasses, tantôt tragiques, Bernard Quiriny signe une savoureuse fable sur la démondialisation doublée d’une interrogation sur le sens de l’existence
Mon avis: Voila un sujet qui mérite qu’on s’y arrête: Que ferait-on si l’on se retrouvait coupé du monde, soudainement?
A travers ce récit, on découvre les différentes réactons humaines: les dirigeants, qui décident de gérer ce qu’il reste de leur monde.
Les brebis égarés, qui trouvent que suivre quelqu’un qui décide, c’est très bien.
Les croyants, qui retrouvent tout à coup l’envie de prier et de se rapprocher de Dieu.
Les fauteurs de troubles, que la nouvelle situation n’empêchent pas de profiter d’autrui.
Bref, un tableau que j’ai trouvé assez réaliste par rapport à ce que l’on peut imaginer.
Il est dommage par contre que je sois restée sur ma faim quant à leur avenir. Car après avoir appris à connaitre chacun des personnages, on ne sait pas ce qu’il advient d’eux.
Et ca c’est vraiment vraiment décevant.
Points attribués: 6/10
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