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Romans

New York esquisses nocturnes de Molly PRENTISS

  Au début des années 80, le downtown de New York est le centre de l’univers, un terrain de jeu revêche, encore hermétique à la menace de l’embourgeoisement. Artistes et écrivains s’y mêlent dans des squats insalubres où leurs rêves de reconnaissance prennent des formes multiples.
Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil, fuyant son passé et la « guerre sale » qui a enflammé son pays. S’affamant pour payer son matériel, il peint le jour d’immenses toiles mettant en scène les spectres qu’il croise la nuit. Un soir, il attire l’attention de James Bennett, critique d’art en vogue du New York Times, proche de Basquiat, Warhol et Keith Haring.
Tandis que l’ascension fulgurante de l’un entraîne l’autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, l’amante enjouée de Raul, échappée d’une obscure banlieue de l’Idaho, tente de les extraire de leur détresse. Entre peintre, critique et muse se dessine alors un triptyque amoureux étourdissant.

Edition: Calmann-levy

Nombre de pages: 413 pages

Mon avis: New York est une ville cosmopolite, peuplée de personnes en tout genre. Dans ces années 80 où le grand essor artistique se fait sentir, il existe des ateliers, des galeries, des critiques d’art, et parmi ce panel de métier, des personnalités se croisent.
Un véritable chassé-croisé de vies apparaît sous nos yeux: une jeune fille arrivée d’une petite ville et qui espère réussir à New York, un artiste torturé, un critique d’art voyant les couleurs accompagné d’odeurs, et bien d’autres encore…
A travers leurs regards et leurs pensées, un véritable panorama de ce qu’était le downtown de la grande Pomme à cette époque se dessine.
Je suis… indécise quant à l’impression que m’a laissé ce livre. Il m’est difficile de dire si je l’ai aimé ou s’il m’a ennuyé.
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Le style d’écriture est poétique, et les descriptions sont belles. Les personnages sont complexes, les aspirations diverses.
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Mais il y a un fond glauque, noir, qui m’a déplu. Bon, bien sûr, tout ne peut pas être rose dans le meilleur des mondes. Mais là, j’ai trouvé que ce fond trouvait trop de place dans l’histoire.
C’était peut-être le but recherché par l’auteur, et si c’est le cas, c’est réussi.
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Il me semble aussi que cette époque était l’heure de toutes les extravagances, de toutes les innovations, de tous les essais. Et pour ce qui est de la peinture, on le ressent très bien. Les nouveaux peintres, les galeries qui ouvrent, les fortunes qui se créent, et les déchéances de certains artistes.
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Malgré tout cela, je ne peux pas dire que j’ai totalement aimé ce livre. Je reste donc mitigée. Dommage.
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Points attribués: 6/10
Je remercie l’édition Calmann-Levy pour cette lecture artistique.
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Biographies

14 ans et portée disparue d’Arielle DESABYSSES

 L’histoire vraie d’Arielle, jeune Québécoise, fugueuse à 14 ans, devenue malgré elle esclave sexuelle. Elle lutte aujourd’hui pour le droit des femmes, et pour la reconnaissance politique du trafic humain.
A seulement 14 ans, Arielle Desabysses claque la porte du domicile familial, avec l’espoir d’une vie meilleure et des rêves plein la tête. Arrivée à Montréal, désorientée, épuisée, elle se réfugie sur le banc d’un parc. Trois heures plus tard, elle est réveillée par quelqu’un qui fouille dans son sac, puis est violée et battue par deux hommes. Secourue par un inconnu qui lui offre son aide, elle se réveille à nouveau dans un lit, nue, écrasée sous un corps. Elle reprend conscience dans une ruelle, à plat ventre sur l’asphalte.
C’est le début d’un long cauchemar qui l’entraînera malgré elle jusque dans un réseau de trafic humain, où les jeunes filles de son âge deviennent des esclaves sexuelles.
Il lui faudra tout le courage et toute la volonté du monde pour sortir de cet enfer.

Edition: Presses de la Cité

Nombre de pages: 220 pages

Mon avis: Arielle a 14 ans lorsqu’elle décide de fuguer du domicile familial. Décidée à vivre sa propre vie, elle part au hasard des arrêts de bus. Mais très vite, sa liberté se trouve entaché d’horreur.
Violée sur un banc de parc, elle se réfugie chez la première personne lui manifestant un peu d’empathie. Hélas, ce n’est que pour mieux tomber plus bas.
Drogue, viol, prostitution, pour être enfin vendue dans un réseau international de prostitution, la jeune fille vit une véritable descente aux enfers. Arrivant finalement à s’enfuir, elle réintégrera son chez elle, non sans séquelles, au bout de plusieurs semaines d’effroi.
Le but de ce récit est de témoigner des dangers que peuvent affronter les adolescents décidant de fuguer, peut importe pour quelle raison. Cette jeune fille tient à crier haut et fort et à alerter de tous les dangers cachés dans les endroits sombres.
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J’ai été bouleversé par ce livre. La déchéance dans laquelle Arielle tombe arrive tellement vite, que l’on pourrait presque croire à un mauvais film. Et pourtant, tout respire la vérité, et l’honnêteté est criante.
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Cette jeune femme est révoltée, emplie de colère par rapport à ce qu’elle a vécu, et cela se sent dans ses écrits. On la sent vibrer en la lisant. Elle nous présente là un témoignage révoltant et à la fois nécessaire. Il faut qu’il soit diffusé pour épargner à d’autres nombreuses adolescentes le même sort.
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Je pense que, bien qu’il soit parfois cru, souvent choquant, ce livre mériterait d’être présenté dans les écoles, afin de sensibiliser au maximum tous les adolescents.
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Points attribués: 8/10
Je remercie Les Presses de la Cité pour cette lecture bouleversante.
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C'est lundi, que lisez-vous?

C’est lundi, que lisez-vous? (141)

 
Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.
 
Il s’agit de répondre à trois questions:
1. Qu’ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après
 
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Cela fait cinq ans que Sarah a tout quitté pour réaliser son rêve : ouvrir une maison d’hôtes sur la côte normande. Depuis, elle savoure chaque instant de sa vie. Alors, quand une menace risque de tout remettre en question, elle remonte ses manches pour protéger son havre de paix.
 
A quelques kilomètres de là, un autre destin se joue. Celui de Pierre, employé dans une luxueuse résidence médicale. Accusé d’un forfait qu’il n’a pas commis, sa vie est sur le point de basculer.
 
Armés d’une farouche volonté, Sarah et Pierre dont les chemins vont se croiser, partent à la reconquête de leurs existences. Bousculés par des rencontres inattendues et des secrets, ils vont découvrir que derrière les problèmes, des bonheurs peuvent naître alors qu’on ne les attend pas…
 
 
Au printemps 1902, les sujets de dispute ne manquent pas à Saint-Paul-des-Prés. Alors que le curé Bilodeau se mêle un peu trop de la construction de la nouvelle église paroissiale, Gonzague Boisvert, toujours aussi avare et égoïste, met le feu aux poudres en érigeant un hôtel au centre du village. De son côté, Corinne découvre les joies de la maternité, mais ne peut compter sur son mari pour la seconder.Si Laurent montre parfois les signes d’un travailleur sérieux, la plupart du temps, ce grand charmeur irresponsable et paresseux profite des fins de semaine pour dépenser ses maigres économies autour d’un verre… de trop.Un événement tragique bousculera la vie paisible des villageois alors que Mitaines est retrouvé mort sur la terre de Laurent Boisvert. Cet épisode changera à jamais la vie de Corinne et Laurent.
 
 
À l’âge de 33 ans, Sabine Menet découvre son adoption cachée. En bonne enquêtrice, elle met tout en œuvre pour retrouver l’identité de sa mère biologique, alors que tout ou presque l’en empêche en France. Confrontée aux rouages administratifs entourant l’accouchement sous X, elle se rapproche de milieux associatifs, militants et politiques. Son enquête va durer quatre ans.
 
Pendant cette période, elle s’attache à comprendre la psychologie de l’abandon, tant au niveau de la mère que de l’enfant, avec une réflexion plus poussée sur les conséquences qu’une révélation tardive produit chez un adulte.
 
La question de l’identité est centrale. Au cours de son enquête, l’auteur découvre que les secrets des origines peuvent s’avérer un vrai champ de mines psychique, et retrouve les mêmes résonances auprès des pupilles et des personnes nées par insémination artificielle avec donneur anonyme.
 
 
  

Et vous, que lisez-vous?

littérature enfantine

Le pass’temps d’Ariane DELRIEU

 Marie et son petit frère Léo trouvent dans le grenier de leur grand-mère un miroir qui les transporte quinze ans plus tôt. Ils doivent réunir leurs parents afin d’exister dans le futur. Avec un cahier supplémentaire de huit pages.

Edition: Splash 

Nombre de pages: 200 pages 

Mon avis: Marie veut être belle pour le prochain bal costumé qui est organisé à l’école. La demoiselle et son petit frère savent où aller pour trouver leur bonheur: dans le grenier de leur grand-mère, couturière et costumière à la retraite.
En fouinant dans ses réserves, ils découvrent un miroir tout à fait particulier: Il envoie ses utilisateurs dans le temps.
C’est ainsi que le frère et la sœur vont en découvrir plus sur l’Histoire et sur leur famille qu’ils ne pouvaient l’imaginer…
J’ai attaqué cette lecture avec envie. La couverture, colorée et joliment réalisée, m’avait déjà donné l’envie de découvrir l’histoire. Les voyages dans le temps, j’adore! Les découvertes historiques, encore plus. Les mettre à la portée des enfants, j’applaudis des deux mains!
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Les enfants ont deux âges et deux sexes différents. N’importe quel lecteur peut donc s’imaginer à la place de l’un ou l’autre des protagonistes. Le ton donné est sympathique, pas de lourdeurs sur la partie Histoire, pas de lenteur dans les réflexions des personnages. Il y a de l’humour, de la sensibilité, des sentiments, de véritables liens familiaux et, bien sûr, des aventures. Que faudrait-il de plus? Rien! Tout est là, pour que n’importe qui, qui ouvre ce livre, se trouve transporté par sa lecture.
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J’ai découvert que cette série existait déjà en bande dessinée. Et j’espère donc que l’histoire ne s’arrêtera pas là pour mes petits personnages que j’apprécie beaucoup.
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Points attribués: 9/10 
Je remercie l’édition Splash et Babélio pour cette lecture très sympathique. 
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Romans

Le diable de la Tamise d’Annelie WENDEBERG

 CHOLÉRA [latin cholera ; grec kholera] n. m. – Très grave maladie épidémique, produite par une bactérie, le vibrion cholérique, caractérisée par des selles fréquentes, des vomissements, des crampes, un grand abattement, et pouvant se terminer par la mort.
Londres, 1889. Quand une victime du choléra est retrouvée dans la Tamise, le Dr Anton Kronberg, bactériologiste de son état, est appelé pour confirmer les causes du décès. Toutes les précautions sont prises pour éviter une épidémie. Les choses auraient pu en rester là si les résultats intrigants de l’autopsie n’avaient poussé Kronberg à s’intéresser de plus près à cette affaire. Alors que Scotland Yard souhaite classer ce cas, Kronberg se rapproche de Sherlock Holmes. Et il ne faut que peu de temps au célèbre détective pour percer le secret du médecin qui, en réalité, est… une femme. Un secret qui pourrait la mener droit en prison s’il venait à être révélé. Mais tous deux vont unir leurs forces pour débusquer un criminel aussi redoutable que Jack l’Éventreur…

Edition : Presses de la Cité 

Nombre de pages : 256 pages 

 Mon avis : On retrouve un corps le long de la Tamise, en l’année 1889. Cette victime du choléra présente pourtant des traces de liens, et semble venir de plus loin que Londres. Anton Kronberg, médecin spécialisé en bactériologie, et le célèbre Sherlock Holmes enquêtent sur ce décès pour le moins étrange. Leurs spécialisations respectives vont pouvoir les aider à décripter ce qui se cache derrière le corps de cet inconnu…
Je n’ai jamais lu beaucoup de Sherlock Holmes. Bien sûr, comme tout le monde, je connais ce célèbre détective, que ce soit par des films, des séries télévisées et autres adaptations. Il n’empêche que découvrir ce personnage de papier pour de « vrai » est hautement plus intéressant que tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici (à part certainement les aventures du célèbre homme créé par Arthur Conan Doyle).
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Sherlock Holmes, dans ce roman, est tout à fait comme je me l’imaginais : très concentré, un rien fantasque, avec un humour pince-sans-rire et un sens de l’observation hors norme. J’ai adoré !
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Quant à l’autre protagoniste, il (ou elle) est parfait. Vraiment ! Cette double personnalité, puisqu’il s’agit d’une femme, vivant la moitié de sa vie dans la peau d’un homme, est extraordinaire. Réfléchie, consciencieuse, astucieuse, et volontaire. Et audacieuse. Elle a tout pour elle, tout pour marquer les esprits. Je l’ai trouvé absolument géniale !
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L’époque abordée, Londres à l’époque de Jack l’Eventreur, est une période de l’Histoire que j’aime beaucoup. Ce qui fait que j’aie vraiment apprécié les éléments historiques apportés au roman. C’est toujours un plus qui me plaît.
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L’enquête en elle-même est très bien écrite. On ne devine pas trop vite qui a tué le Colonel Moutarde dans la bibliothèque. Ca permet de se creuser un peu les méninges, et de pouvoir réfléchir par soi-même aux coupables potentiels. Très agréable.
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Vous aurez donc compris que j’ai apprécié ce roman. Je ne m’en cache pas, j’espère vraiment qu’il s’agit là d’un premier tome d’une série, que j’aurais grand plaisir à découvrir.
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Edit: Mon avis pour le tome suivant
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Points attribués : 8/10 
Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture londonienne. 
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Romans

La demoiselle de Hautefort d’Agnès ARTIGES

  La Demoiselle de Hautefort Soeur Constance a décidé de consacrer sa vie aux pauvres. Volontaire pour travailler à l’hôpital de Hautefort, elle s’emploie à soulager, grâce aux plantes médicinales, les maux du corps, et parfois de l’âme. Alors que la révolte gronde à Paris, que le peuple se soulève pour l’abolition des privilèges et des impôts, l’inquiétude monte au château des Hautefort. La fièvre vengeresse de certains gardes nationaux les pousse à des exactions qui n’épargnent personne.
Outre les difficultés à surmonter pour que l’hôpital continue de fonctionner malgré le chaos, Dieu semble avoir mis sur le chemin de Constance une épreuve supplémentaire : ses sentiments pour Martial… Constance, ce matin-là, réécrivit le cours de son destin. L’herboristerie dans laquelle ils avaient pénétré sentait cette odeur d’herbes séchées qui avait tant troublé Martial. Il l’associait bien sûr à Constance. Cela lui donnait des envies de la rouler dans le foin. Il avait les yeux posés sur elle, il ne lâchait pas son étreinte visuelle jusqu’à ce qu’elle en fût déstabilisée à son tour. La présence de Manon rassurait Constance comme un enfant se cachant derrière sa mère pour ne pas regarder un intrus. Elle sentait pourtant le regard brûlant se poser sur ses mains, sur son front. Elle tenait bon.

Edition : de borée 

Nombre de pages : 314 pages

Mon avis : Voilà un roman de terroir que j’ai beaucoup aimé.
Tout se passe durant la Révolution Française, dans l’arrière-pays. A cette époque, les villages étaient relativement petits, et chacun connaissait ses voisins.
Sœur Constance arrive à Hautefort, bien décidée à soulager les maux de ses concitoyens. Mais évidemment, les batailles qui ravagent la France ne peut laisser indemne quelques religieuses, une dame de la haute société, et des villageois emportés par le mouvement.
Mais Constance doit également faire face à un dilemme : son amour pour Dieu face à celui de Martial, jeune homme discret et profondément épris de la jeune femme.
A travers les épreuves qu’ils vont devoir affronter, naît un amour tout à fait particulier.
L’auteur a fait de réelles recherches historiques, et elle a planté son décor dans un milieu qui semble tout à fait réel, et qui présente des détails bien véridiques. Elle aborde différents métiers qui existaient alors, et parle des habitudes et des coutumes qui avaient cours alors.
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Les personnages, en particulier Constance, sont superbes. Démontrant qualité, force et courage, ils allient tout ce qu’il faut pour les rendre vivants, et attachants. On a très vite envie de savoir ce qu’il va advenir de Constance et de Martial, s’ils vont s’aimer ou rester chacun de son côté.
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Ce que j’ai également beaucoup apprécié dans ce roman, c’est que, pour une fois, j’ai découvert les ravages de la Révolution ailleurs qu’à Paris, Versailles et leurs alentours. Pour une fois, on parle de personnes loin de tout pouvoir politique. Et ça m’a permis de jeter un nouveau regard sur cet évènement.
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Je trouve donc, au final, qu’il s’agit là d’un très beau roman à découvrir. Je vous le recommande.
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Points attribués : 9/10 
Je remercie l’édition De Borée pour cette lecture superbe. 
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Romans

Vous promettez de ne rien dire? de Carol HIGGINS CLARK

Dans la salle des ventes de Churchill’s, la tension est à son comble.
L’un des plus célèbres bijoux de la collection Fabergé, l' » Œuf de lune « , que l’on croyait disparu avec la famille impériale russe, est mis aux enchères. Un million de dollars… Deux millions… Trois millions… Au fond de la salle, Faye Slater, la journaliste vedette de  » KEY News « , retient son souffle : cette vente est l’occasion inespérée de sortir sa carrière de l’impasse où elle se trouve. Mais le monde des médias et le monde de l’art ont un point commun : les apparences y sont souvent trompeuses.
Au moment où le marteau du commissaire-priseur s’abat, un artisan joaillier de Little Odessa, le quartier russe de Brooklyn, est assassiné..

Edition: Archipoche

Nombre de pages: 360 pages

Mon avis: Pat est antiquaire. A ce titre, elle se rend régulièrement à des ventes aux enchères, pour proposer certaines pièces que des clients lui ont demandé de vendre pour eux.
C’est à cette occasion qu’elle entend parler d’un oeuf fabergé arrivé tout droit de Russie, et vendu pour un prix astronomique.
Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle se trouve étroitement liée à ce trésor de beauté. Elle va l’apprendre à son détriment…
Il s’agit alors de rétablir la vérité, toute la vérité.
C’est le premier livre que je lis de cet auteur. J’étais bien sûr habituée à la maestria de Mary Higgins Clark, la mère du présent auteur. J’espérais donc retrouver, quelque part, le même plaisir dans ce roman. Et je dois avouer que cela a été le cas.
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On démarre sur un trésor connu, un oeuf Fabergé. Quelques petites explications historiques (réelles, j’ai vérifié), un enjeu important, et hop, nous voilà au coeur de l’intrigue principale. Et je me suis laissée emporter dans l’histoire!
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Evidemment, le fait que j’aime l’univers des tsars de Russie ne pouvait que m’y aider, et les éléments que l’auteur donne à leur sujet sont suffisants pour que l’on puisse les inclure dans le récit. J’ai apprécié cela.
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L’enquête en elle-même, la chasse au trésor, la résolution de mystères, tout y est. Le suspens est là jusqu’au bout. Carol Higgins Clark gagne, pour moi, son étoile au firmament des écrivains de romans policiers.
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J’ai passé un très bon moment de lecture.
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Points attribués: 7/10 
Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture à consonance russe. 
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littérature enfantine

La carotte se prend le chou et Le hibou n’est pas manchot d’Emmanuel TREDEZ

 Rien ne va plus à Plantigrad ! Pat la Patate, la mairesse, doit faire face à plusieurs crimes : l’assassinat de Louison le Citron, la présence d’un Cereal Killer, la guerre sans fin que se livrent deux familles rivales, les Agrumes et les Cucurbitacées, et le vol d’un tableau de maître. Un seul légume pour élucider ces mystères : le détective belge Achille Carotte !

 

 Archie Duc est un oiseau rare. Ce policier colérique a un œil d’aigle pour repérer les détails capables de couper les ailes aux pires criminels. Qu’il enquête sur le dernier tour de chant de l’alouette, les diamants du dindon, le triple meurtre de son cousin le Grand-Duc ou qu’il assure la surveillance des Œufs Olympiques, qu’on se le dise : le hibou est loin d’être un pigeon !

Edition: Nathan jeunesse 

Nombre de pages: 160 pages  

Mon avis: A Plantigrad, il se passe toutes sortes de choses: des assassinats, des mystères, des maîtres chanteurs. Il faut tout l’audace et le génie de détectives et de policiers hors du commun pour résoudre ces affaires!
J’ai beaucoup aimé ces deux petits romans. Bon la couverture donne un peu le ton: une carotte à l’allure de détective et un regard de hibou sévère, on comprend tout de suite que ça ne va pas être une partie de rigolade. Ouh là, non!
En effet, il va s’agir de résoudre des crimes, des meurtres, et surtout de trouver le criminel qui les a commis.
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Que ce soit dans un livre ou dans l’autre, il faut avouer que l’auteur a donné à ces personnages un personnalité tout à fait particulière. Après tout, une carotte qui est détective, on ne voit pas ça tous les jours!
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J’ai beaucoup apprécié un autre aspect de ce livre. Ce sont les noms donnés aux différents personnages. En rapport avec leur race de légumes ou d’oiseau, ils permettent de mettre de l’humour un peu partout. Et ça, ça me plait!
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Les petites enquêtes menées par les personnages principaux sont assez complètes, assez réalistes, et je pense que tous les petits détectives en herbe peuvent être intéressés par ces romans. Après tout, ils ne peuvent que leur donner envie d’enquêter à leur tour…
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Enfin, j’ai trouvé que les petits dessins qui accompagnaient le récit est joliment réalisé, et ils donnent davantage de corps encore aux personnages décrits.
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Points attribués: 7/10 
 
Je remercie l’édition Nathan pour ces deux petites lectures sympathiques. 
 
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