Romans

L’or blanc des carrières de Jean-Paul ROMAIN-RIGUIER

1865. L’univers du kaolin n’a aucun secret pour le jeune Henri. Il passe ses vacances scolaires au milieu des carrières et des ouvriers, et Albine aux yeux envoûtants ne le laisse pas indifférent. Elevé par Maria, la servante du patron, il rêve de travailler sur le site. Mais un jour, le propriétaire de ces carrières est assassiné, et c’est son gendre qui le remplace. Un homme faible, dominé par ses pulsions, manipulé par son épouse. Obligé de fuir, Henri s’installe à Paris. Mais en secret, il rêve toujours de l’or blanc des carrières… Les événements inquiétants qui se succèdent au pays de la porcelaine, lui donneront-ils l’occasion de renouer avec son passé ? Qu’est devenue Albine, son amour de jeunesse ? Et quel est le secret jalousement gardé par Maria ? 

Edition: City Terres d’Histoires

Nombre de pages: 320 pages

Mon avis : Henri a grandi dans l’univers du Kaolin. Il sait tout de ce minéral, il sait les procédures d’affinage, et aime cet univers clos.
Mais la carrière ne lui appartient, ni à lui ni à celle qui l’élève, Maria, gouvernante du domaine des propriétaires. Mais celle-ci est poussée vers la sortie par la nouvelle épouse, décidée à mener la maison à son idée.
Maria s’occupe de Henri, lui fournit un toit et un amour de mère, même si elle ne l’est pas. Le jeune homme finira par partir vivre à Paris, s’y trouver une situation, et s’y marier. Mais de loin, il gardera un œil sur ce qui se passe dans sa région natale, jusqu’à ce qu’un lourd secret soit mis au jour.
1865, une époque que j’aime beaucoup. Une région rurale de la France, c’est parfait. Une histoire familiale, j’adore.
Les éléments principaux sont donc réunis pour que ce livre me plaise. Et dans l’ensemble, c’est ce qui s’est passé.
Henri est un jeune garçon, comme on en voudrait tous. Appliqué, doux, et serviable, cet enfant à tout pour lui. La ténacité, le courage et l’envie d’entreprendre sont autant de qualités réunies dans son caractère. Ce qui rend le personnage d’autant plus appréciable.
Maria est, elle aussi, adorable. Dévouée, travailleuse, et douce, c’est une dame qu’on rêverait d’avoir pour mère. Elle ne vit que pour Henri, et fait toujours en sorte de penser à lui, même quand il est loin.
Je reste davantage sur ma faim quand il s’agit de l’approfondissement de l’histoire. J’ai l’impression d’avoir lu un condensé plutôt qu’une intégrale, si vous voyez ce que je veux dire. On traverse plusieurs sans en rien savoir, on découvre de nouveaux personnages sans les avoir vu arriver. Et là, je déchante.
Parce que ce qui me plait dans ce genre d’histoire, c’est de pouvoir m’installer, prendre le temps de regarder tous ces personnages évoluer. Et ce n’est pas ce que j’ai ressenti. Du coup, je suis un peu déçue.
Points attribués : 7/10 
Je remercie l’édition City pour cette histoire comme on en vit plus.
Il vous tente?
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