Edition: Presses de la Cité
Terres de France
Nombre de pages: 347 pages
Résumé:Une vie, un passé….la belle propriété de la Ténarèze, au cœur du Gers, renferme tant de beaux souvenirs pour Claudia, et de drames aussi. Ce sera son dernier combat : préserver ses murs, contre le projet d’une maison de retraite, contre l’hypothétique révélation de son secret….
À Eauze, charmant village du Gers, qui fut une cité gallo-romaine. Claudia, née avec le siècle, se repose dans son havre de paix, le parc de laTénarèze(qui porte le nom de l’ancienne voie romaine), et remonte le fil du temps et de ses souvenirs : ses parents, Paulin, ébéniste, époux très jaloux, qui lui a toujours refusé l’enfant qu’elle voulait tant….
La Ténarèze a été un gîte pour des pèlerins. Paulin y a partagé beaucoup de temps avec ces marcheurs infatigables. Jusqu’à la mort – accidentelle – de ce dernier, ombre et plaie vivace dans la vie de Claudia.
Une visite va bouleverser la vie de l’octogénaire : le maire vient lui exposer son projet, celui de créer, à la Ténarèze, une maison de retraite.
Elle comprend qu’il s’agit d’une expropriation. Dès lors, Claudia va mener un combat pour sauvegarder son domaine. Que l’on investisse son parc, jamais ! Et que jamais l’on ne vienne à découvrir son secret enfoui sous terre depuis près de cinquante ans. Mais les travaux commencent. A la suite d’un creusement pour la canalisation, on déterre d’étranges trouvailles…..mais aussi des mosaïques, vestiges d’une villa gallo-romaine.
Merci à l’édition Presses de la Cité pour ce voyage.
Mon avis:Claudia a 85 ans, et elle a toujours vécu au domaine de la Ténarèze. Elle s’y sent bien, et même si elle n’a pas les commodités, elle ne voudrait quitter cet endroit pour rien au monde.
Pourtant, un projet de la municipalité la pousse lentement sur le côté: Le maire voudrait utiliser cette maison et son parc pour en faire une pension pour personnes âgées.
Claudia est inquiète, et peu à peu, des souvenirs remontent…
Ce n’est pas le premier roman que je lis de cet auteur, et je dois dire que c’est toujours un peu un quitte ou double: ou j’adore, ou je suis déçue. Je dirais que cette fois, on va plutôt dans le positif.
Claudia est un joli personnage. Agée mais toujours vive et belle, elle derrière elle presque un siècle d’histoire. Et des histoires, elle en a à raconter, et d’autres qu’elle veut taire. C’est avec son cousin par alliance, Corentin, qu’elle a le plus de connivence. Ensemble, d’ailleurs, ils ont un secret qu’ils ne veulent pas voir apparaître au grand jour.
En parallèle à cette histoire, on en apprend un peu plus sur l’histoire archéologique de la région. L’auteur s’est d’ailleurs basée sur des faits véridique, puiqu’à Séviac et à Eauze (la petite ville où Claudia se trouve), on a fait de nombreuses découvertes de villas gallo-romaine. Un musée a d’ailleurs ouvert ses portes.
Je vous mets d’ailleurs le lien du site officiel, si la curiosité vous pousse à découvrir par vous-même ces merveilles.
Je crois que le souci, à mon sens, dans les romans de Madeleine Mansiet-Berthaud, c’est que tout va très lentement. On tourne toujours beaucoup autour du pot, même si on a touché le sujet du bout du doigt tellement souvent qu’on a vite compris de quoi on parle. Et je dois bien avouer qu’au bout d’un moment, je suis lassée.
Mais je pense que c’est juste parce que ce rythme ne me convient pas. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut plaire à d’autres. N’hésitez donc pas à les découvrir par vous-même!
Malheureusement, je pense que la lenteur que tu évoques me dérangerait énormément
Dommage pour cette lenteur… Le roman semble prometteur 🙂
Je passe mon tour ce n’est pas un livre qui me tente .
Est.ce que c’est considéré comme de la litterature du terroir ? En tous cas c’est intéressant de faire découvrir de vraies villages dans un contexte fictif. Mais je vais passer mon tour 🙂
Malheureusement, je pense que ce rythme ne me conviendrait pas non plus…
Oh je suis sûre que je pourrais aimer d’autant que ma tante vit près d’Eauze =)