In my mailbox
De Borée
Passionné dès son plus jeune âge pour l’architecture, Vauban a 17 ans lorsqu’il quitte sa région natale du Morvan pour aller guerroyer au sein des troupes de la Fronde. Ses stratagèmes et croquis attisent la curiosité de Mazarin qui lui propose de servir son roi, le jeune Louis XIV. Ingénieur et militaire respecté, il est aussi un homme engagé : amoureux d’une protestante, il alerte le roi sur les conséquences de l’édit de Nantes, en vain. Issu d’un milieu modeste, il lui soumet son projet d’un impôt plus juste et moins dur pour les paysans, en vain également. Alors, c’est illégalement qu’il fera paraître son livre La Dîme royale. Par égard pour ses états de service, le roi ne fait pas arrêter Vauban, qui finira sa vie dans son château de Bazoches dans le Morvan.
L'Archipel
Décembre 1917. Sarah Lemieux a 40 ans. La fille du maître du chai et son mari Philippe exploitent avec courage leur vignoble californien d’Eagle’s Run. Mais la situation devient critique. Des ligues bien-pensantes veulent interdire le négoce du vin dans la région. Et depuis l’entrée en guerre des États-Unis, en juillet, nombre de jeunes Américains tombent sur les champs de bataille du Vieux Continent. À 21 ans, Luc, leur fils adoptif, a pris les rênes du clos Saint- Martin, dans le Val de Loire, là où Sarah a grandi. Il y fait la connaissance d’Ondine, 17 ans, qui s’est murée dans le silence depuis que les Allemands ont tué sa mère sous ses yeux. Luc entend lui redonner le goût de la vie, mais il est appelé sur le front… Sarah saura-t-elle une fois encore préserver les siens et l’héritage familial ?
Casterman
Anna, seize ans, accepte d’envoyer une photo de ses seins nus à son petit-ami. Le lendemain, celui-ci la diffuse sur Facebook et tout le lycée la voit. Anna commence alors à être harcelée. Des rumeurs circulent sur son compte…
Pour mettre fin à ce cauchemar, Anna et sa mère quittent Londres et s’installent en Ecosse. Nouveau nom, nouvelle ville, nouveau lycée : rien ne peut la relier à son passé. Sauf qu’un jour, elle entend « p*te » dans les couloirs, et tout recommence…
Net Galley
Lui ? Landru, Henri-Désiré de son prénom, celui que la presse baptisa « le sire de Gambais », « le Barbe-Bleue de Seine-et-Oise », « l’homme aux 283 femmes »…
Car c’est moi, Jean Belin, commissaire divisionnaire en retraite, ancien inspecteur à la 1re brigade mobile, qui l’ai arrêté et démasqué cet ogre, au tout début de ma carrière. C’est moi qui l’ai identifié, malgré la dizaine de faux noms sous lesquels il opérait, moi qui l’ai interrogé le premier, moi qui ai failli obtenir ses aveux – avant que la bêtise d’un juge fît échouer mon travail de sape…
Car Landru n’avoua jamais et jamais on ne retrouva de cadavres chez lui, ni nulle part ; et tant d’années plus tard, je dois bien le reconnaître dans mes songeries du soir, près de la cheminée, quand la torpeur de la veillée me ramène au temps des lorgnons, des jupons et des chapeaux-melons, il demeure pour moi «l’homme-mystère » de son siècle.
Bonnes lectures 🙂