Romans

Le palais du Comte Paskevitch de Jacqueline BRISKIN

À l’automne 1909, Marya et son frère, de jeunes Américains d’origine russe, voyagent à bord d’un paquebot qui fait route pour Saint-Pétersbourg, où les a invités le comte Ivan Paskevitch, leur dernier parent en vie.
Cet homme richissime et tyrannique vit seul dans un somptueux palais, sanctuaire où il entrepose mobilier, objets et bijoux de grande valeur.
Fasciné par Marya, le comte a décidé de faire d’elle la pièce maîtresse de sa collection.
Mais au cours de la traversée, Marya a rencontré Stephan Strakhov, un révolutionnaire au passé mystérieux, qui lui a sauvé la vie…

Edition: Archipel poche

Nombre de pages: 500 pages

Mon avis : Deux jeunes gens, orphelins depuis peu, se retrouvent dans un train en direction de la Russie, à la suite d’une invitation d’un vieil ami de leur père.
N’ayant rien à perdre, ils se lancent dans l’aventure, confiant, et comptant vivre quelques semaines agréables.
Mais à l’arrivée, le Comte Paskevitch leur fait part de ses véritables intentions : faire de Marya sa femme. Mais la jeune fille cache un secret qu’il ne peut négliger, et les choses n’iront pas tout à fait comme il l’espérait.
Au beau milieu de la révolution russe qui s’annonce, et de la longue descente aux enfers de la famille Romanov, Marya et son frère vont devoir faire face à des difficultés et des dangers dont ils ne se doutaient pas.
Un décor russe que j’aime, une époque historique que j’apprécie particulièrement, des splendeurs d’antan,… Voilà qui avait de quoi me plaire, de prime abord.
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L’histoire est intrigante, et elle ne laisse pas le lecteur attendre trop longtemps avant de proposer des rebondissements, et des évènements importants. Et la part est laissée belle aux éléments historiques de cette époque.
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Malgré cela, je ne peux m’empêcher de penser que c’était beaucoup de lignes pour… pas grand-chose. J’ai eu l’impression de lire un roman à l’eau de rose, avec des « je t’aime, moi non plus » réguliers. Une jeune femme qui oscille d’un homme à un autre, allant de la richesse à la pauvreté, avant de faire marche arrière. Une petite Cendrillon un peu dénuée de raison. Sévère, me direz-vous ?
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Dans l’ensemble, je n’en ai pas retiré grand-chose. Pas de magnifique histoire de voyage, pas de réelles actions menées par Marya, ou si peu, et une histoire sentimentale comme on en connaît mille.
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Je n’ai pas du tout été séduite. Ni par Marya, trop mièvre, ni par Paskevitch, trop « fou », ni par l’amant de Marya, trop absent et trop fantasque.
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Du coup, je suis très déçue par ce livre.
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Points attribués : 6/10 
Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture russe.
Il vous tente?
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One comment on “Le palais du Comte Paskevitch de Jacqueline BRISKIN

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