Cette semaine marque le début de mes vacances: 3 semaines!!!
je vais donc surement avoir un peu plus de temps pour lire hihi
La société des Ecrivains a dû penser la même chose, car ils m’ont envoyé deux nouveautés
« Les souvenirs de sa jeunesse, aussi délicieux qu’ils soient, ne sont que des images entretenues et peut-être embellies, d’une époque qui a sombré dans le néant du temps. Plus délicieux est d’être ici, maintenant, dans la réalité de son âge, de boire le soleil par tous les pores de la peau, de frémir au souffle du vent; de s’enivrer d’odeurs subtiles; de s’émerveiller des jeux d’ombre et de lumière qui nuancent sans cesse les couleurs; de prêter l’oreille aux sons, en saisir tous les harmoniques et les entendre comme la symphonie qui accompagne la fuite du temps. Il laisse à sa mémoire le soin de diriger ses pas mais lui interdit de troubler par les souvenirs la perception de l’instant. »
Un excellent roman, oscillant merveilleusement entre naturalisme et policier. L’histoire, simple, est cependant si bien menée, le suspense si bien maîtrisé, qu’on ne peut s’en détacher, d’autant plus que l’aspect « rustique », caricatural sans être grossier, de certains personnages apporte une touche d’humour et d’authenticité bienvenue. La plume souple et légère de l’auteur nous offre des descriptions de la nature, des plongées dans les pensées ou les rêves du héros pleines de poésie et de finesse littéraire. Un véritable bonheur de lecture, une joie simple et innocente.
« Tu es venu, sans me prévenir, c’est drôle comme il m’est plus facile de t’écrire, alors que, lorsque tu es là, près de moi, je suis incapable de te parler. […] Je n’ai jamais descendu des escaliers aussi vite, je n’ai même pas fait attention à la façon dont j’étais vêtu, alors que ma belle-soeur était au dehors; juste un caleçon court de coton blanc et un polo de la même couleur, même si octobre a déjà presque fini son parcours, il ne fait pas si froid! Et tes bras m’ont tenu chaud, tout de suite, j’étais bien. »
Un roman épistolaire très riche, couvrant une période de l’histoire prolifique en événements historiques. Cet aspect, auquel il faut ajouter la sexualité et l’identité des deux protagonistes, donne tout son intérêt au récit. Le choix, surprenant au début, du format de la correspondance, permet ici l’expression directe des sentiments et de l’émotion, qui affleure alors de façon presque palpable à chaque page. Au final, « Nous irons ensemble » déborde d’un humanisme héroïque, et on se laisse très vite prendre par l’émouvante histoire de ces deux jeunes hommes.
J’aime beaucoup le dessin représenté sur cette couverture.
Et vous, qu’avez-vous reçu?
Bonnes lectures !
Je ne connais pas, mais à lire la critique, cela donne envie de les lire. En tout cas, les couvertures sont très belles…
Jolies réceptions ! Je guetterai tes avis !