Romans

Le colis de Sebastian FITZEK

Edition: L’Archipel

Nombre de pages: 308 pages

0 %

Résumé:Vous n’auriez jamais dû accepter ce colis !

Depuis qu’Emma Stein a été violée dans une chambre d’hôtel, la jeune psychiatre est incapable de sortir de chez elle. Elle a échappé à un psychopathe que la presse surnomme « le coiffeur » pour son obsession maniaque à scalper les jeunes femmes qu’il tyrannise, avant de les assassiner sauvagement.

Désormais, elle vit dans l’angoisse de croiser sa route à nouveau et croit le reconnaître en chaque homme qu’elle rencontre… bien qu’elle n’ait jamais pu voir son visage.

Il n’y a qu’un seul endroit où elle se sente en sécurité : sa maison en bord de lac, dans la banlieue de Berlin. Jusqu’au jour où le facteur lui demande d’accepter un colis pour son voisin. Un homme dont elle n’avait jamais entendu parler, bien qu’elle vive dans sa rue depuis des années…

Merci à l’édition Archipel pour cette lecture haletante

Mon avis:Emma Stein était une psychiatre réputée. Lors d’un congrès auquel elle participe, elle se fait sauvagement violer. Depuis, elle n’arrive plus à retrouver une stabilité. Elle ne sort plus de chez elle, de peur de retomber sur son agresseur dont elle ne connaît pas le visage. 

Le facteur, qu’elle connaît bien, lui dépose un jour un colis à remettre à son voisin. Angoissée de voir sur le paquet un nom qu’elle ne connaît pas, elle fait un malaise. .. Les choses lui apparaissent, à partir de ce moment, de plus en plus sombres. 

J’avais lu le précédent roman de Sébastien Fitzek, que j’avais vraiment trouvé haletant. Aussi, j’attendais ce nouveau roman de pied ferme. 

Sebastien Fitzek a déjà démontré sa virtuosité en matière de rebondissements, dans ses romans. Passager 23 m’avait tenu en haleine de bout en bout! 

Dans cette nouvelle histoire, et dès les premières pages, il  nous plonge dans une nouvelle trame sordide et totalement particulière. Encore une fois, il plonge un personnage qui connaît son métier face à une situation qu’il ne pourra pas gérer. 

Le personnage principal, Emma, est au début du roman un médecin reconnu et respecté, sûre de ses convictions et de ses acquis. Et en un seul renversement de situation, il la transforme, modifiant toute sa vision des choses. Déjà, c’est un joli coup de maître! 

La suite de l’histoire nous promène, nous désignant tour à tour l’un ou l’autre des personnages périphériques comme coupable potentiel, avant de nous démontrer l’impossibilité. Le doute est là, tout du long. 

La chute du livre est pour moi arrivée un peu trop vite. Mais je pense que c’est surtout parce que j’étais totalement immergée dans ma lecture. On ne voit rien venir, on n’a rien entendu. Et pourtant, c’était sous notre nez depuis le début! Du pur génie! 

Il n’y a rien à faire, Sebastian Fitzek est dorénavant un nom que je note dans ma gold list, au panthéon des auteurs qui mérite toute notre attention. C’est vous dire si j’ai apprécié ma lecture! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

Donnez moi votre avis