Catapultée dans le sud de la France pour suivre un homme qu’elle croit parfait, Iphigénie, auteure et parisienne de la tête jusqu’au bout de ses stilettos, se retrouve seule à écrire un livre sur le bonheur, en automne, dans une station balnéaire dépeuplée. Cette adepte de la pensée positive broie du noir et ne parvient plus à écrire une ligne.Jusqu’au jour où une de ses voisines suisse et marabout lui ouvre ses chakras. À ceci près que c’est sa libido qu’elle réveille…Et c’est ainsi qu’elle va laisser cours à ses désirs et connaître des aventures rocambolesques sur la Côte d’Azur et Monaco.Elle mènera son enquête sur le bonheur tout terrain, travaux pratiques à l’appui, au hasard de rencontres auprès de voisins loufoques, gourous, riches, trafiquants, artistes ou policiers.Pour comprendre ce qu’est le bonheur et surtout pour se trouver elle-même.Mais l’amour, le vrai, sous quels traits se cache-t-il ? Son timide voisin, un ténor argentin, un magicien version mafia ukrainienne, ou encore le rustre, mais intrigant Gaétan ?
Edition: City
Nombre de pages: 254 pages
Mon avis: Iphigénie, parisienne et citadine jusqu’au bout des ongles, se retrouve à suivre son amoureux, pour vivre à la Côte d’Azur, dans un tout petit village baptisé Cougnes-sur-mer!
Son objectif? Ecrire un livre sur le bonheur. Projet bien vague dont elle ne mesure pas bien l’envergure. Mais quand on a encore toute la vie devant soir, et qu’une paire de stilettos est bien importante que des conversations avec ses voisins, il n’est pas évident de construire quelque chose de suffisamment intéressant pour être publiés.
Mais le hasard est toujours au rendez-vous, et si les choses ne tournent pas vraiment comme la jeune fille l’avait prévu, elle ne peut s’empêcher de profiter des événements au maximum, dépassant même certaines de ses convictions…
Le décor rapidement planté, l’auteur nous fait prendre pied dans un petit monde clos, celui des petits villages où tout le monde se connait, et où le franc-parler a tous les droits. J’ai aimé cet aspect du roman.
Un autre élément, et pas des moindres (!), que j’ai particulièrement savouré, c’est l’humour qui transparaît partout dans ce roman. J’adore les comparaisons complètement loufoques d’Iphigénie (même son prénom, faut avouer, est déjà un signe, non?), les situations complètement frappadingue dans lesquelles elle arrive à se trouver, et sa naïveté à toute épreuve! Une Bridget Jones, en plus drôle, finalement.
Maintenant, je touche terre à nouveau, et je vous parle des aspects négatifs. Soyons d’accord, je pense que ce livre ne correspondra à toutes les jeunes femmes en mal d’aventures (dans tous les sens du terme hum hum), et qui aime les histoires à l’eau de rose proposant un happy end. L’histoire est cousue de fil blanc, et même si certaines situations sont vraiment particulières (il y a certaines choses que je n’avais pas vu venir, j’avoue), j’ai eu l’impression démarrait un peu comme Iphigénie: sur base de rien, et de l’extrapolation pure et simple.
Ca peut paraître rude, mais j’ai eu l’impression de n’avoir pas vraiment affaire à un personnage suffisamment construit, concret. Pas assez à mon goût en tout cas.
Mais il ressort de tout cela que c’est un roman qui se laisse lire, sans prise de tête. Un joli intermède…
Points attribués: 6/10
Je remercie l’édition Cité pour cette lecture rocambolesque.
Il vous tente?
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