Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il ne peut plus vivre loin d’elle. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans, à ce moment-là d’une vie, peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.
Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 240
Mon avis : Eugène croise Tatiana, un jour comme les autres. Sauf que, pour lui, tout bascule ce jour-là. Il vient de retrouver un amour perdu. Sauf que la jeune a tourné la page. Elle a grandi, depuis ses 14 ans, elle a murit, et elle en veut à Eugène de l’avoir abandonné, il y a 10 ans de cela. Il faut dire, pourtant, que les choses se sont écroulées, le jour où leur ami s’est lancé du toit.
Evidemment, le jeune ne veut pas rester sur cet échange furtif, dans un moyen de transport, avant qu’elle ne disparaisse de sa vue. A lui de trouver un moyen de la rapprocher de lui…
J’ai lu éééééénormément de notes positives, au hasard de mes promenades sur le net. Mais je dois être l’exception qui confirme la règle.. Parce que pour moi, pas de coup de cœur, pas de petit cœur qui vibre, pas de souffle court, comme lorsqu’on lit quelque chose qui nous bouleverse.
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Dans les flashbacks des deux jeunes gens, il n’y a rien à faire, je trouve l’un trop compassé, l’autre trop timide. C’est même étonnant que ces deux-là se soient rapprochés, d’ailleurs. Mais bref, passons.
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Je ne suis pas entrée dans l’histoire, je ne me suis pas assise sur la chaise à côté, je n’ai pas eu envie d’en savoir plus…
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Pourtant, le texte est très bien écrit. Cette poésie douce et lente aurait dû m’inspirer, justement, ce genre d’émotions. Mais malgré les si belles tournures de phrases, je n’ai pas eu envie de me cramponner.
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Ce n’est pas une mauvaise histoire, non. Et ce n’est pas une mauvaise poésie. Mais j’ai eu trop peu de choses qui me permettent de « vivre » l’histoire que l’on m’a présenté.
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Points attribués : 6/10
Je remercie l’édition Sarbacane pour cette lecture en douceur.
Il vous tente?
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