Ce roman, sans doute le plus connu de Virginia Woolf, se déroule au long d’une seule journée. Celle d’une femme, Clarissa Dalloway, qui, dans le long monologue de sa conscience, tente de saisir ce qui fait l’existence pour ne pas succomber à la tentation du suicide.
Edition: Archipoche
Nombre de pages: 358 pages
Mon avis: Je n’avais jamais lu de romans de Virginia Woolf. J’étais curieuse de découvrir les écrits de cet auteur mondialement connue. J’aime me faire ma propre idée pour tout ce qui concerne les classiques.
Je dois bien avouer que je n’ai pas adhéré… Il faut avouer que ce n’est pas forcément une prose facile à lire. Pas à cause du vocabulaire, tout à fait abordable pour n’importe quel lecteur.
J’ai eu plus de difficultés quant à la densité de l’écrit. Une narration pratiquement continue, très (trop) peu de dialogue, et des détails qui n’en finissent pas. J’ai déjà lu des textes très condensés qui m’ont pourtant énormément plu. Mais cette fois, je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt à l’histoire.
Réellement, tout se déroule sur une seule journée, et un jeu de rencontres se déroule tout au long des heures qui défilent. S’y croisent un médecin, un rescapé de la guerre, une femme sur le retour, une jeune fille pieuse, un ancien amour, et une suite de désillusion. C’est surtout la désillusion qui a la part belle. J’ai trouvé cette lecture très déprimante. Ce qui, je pense du moins, devait être le but de l’auteur.
Je ne sais pas si c’était vraiment le meilleur livre pour découvrir l’univers de Virginia Woolf, mais pour le coup, je n’ai plus aucune envie de découvrir d’autres écrits de cette plume.
Pour cette fois, ce n’est pas pour moi.
Points attribués: 5/10
Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture tout à fait particulière.
Il vous tente?
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