Edition: XO
Nombre de pages: 423 pages
Résumé: « Horemheb contempla la Grande Épouse royale, nimbée de la lumière dorée du couchant. Une beauté presque irréelle.
– Viens, exigea-t-elle en se relevant.
Serrant très fort sa main, elle l’ emmena au bord de la terrasse.
– Que discernes-tu, mon roi ?
Dans la lumière de l’ occident se dessinaient les formes des pyramides qu’ avaient érigées les pharaons de l’ âge d’ or.
– Nos ancêtres ont bâti l’ éternité, rappela la reine, et nous devons poursuivre leur œuvre. Ce qu’ Akhénaton a tenté de détruire, consolide-le ! »
Merci à l’édition XO pour ce voyage égyptien
Mon avis: Horemheb est un scribe sage et consciencieux. Sa carrière est déjà longue lorsqu’il devient le général des armées du jeune pharaon Toutankhamon.
Le pays est à genoux, laissé à l’abandon par le précédent souverain. Tout est à faire, que ce soit la cohésion populaire, l’armée elle-même ou le rétablissement du culte du dieu Amon, au détriment de celui d’Aton. Ce dernier point ne plaît pas à tous, et de nombreux complots sont à déjouer…
Nous retrouvons un personnage qui m’avait beaucoup plus dans un précédent roman de Christian Jacq: Le Vieux, fournisseur de vin, et Vent Debout, son âne, qui donne son avis sur tout. Ce duo-là est la petite touche de légèreté nécessaire à l’histoire.
Cet ouvrage se centre sur le destin d’un homme hors du commun: Horemheb. Il débute sa vie en tant que scribe. Mais l’avènement d’un tout jeune pharaon va le propulser à toute vitesse sur la scène politique.
Sensé, engagé, énergique, ce tout nouveau général des armées va prouver rapidement qu’il est à la hauteur de la tâche qui lui a été confiée.
Ce personnage historique est intéressant. Par ses stratégies militaires, et sa capacité à diriger le pays, il laissera de nombreuses traces dans l’histoire égyptienne. Traces que l’on peut encore voir aujourd’hui.
J’ai trouvé le style de l’auteur un peu plus détaché que d’habitude. Bien sûr, il y a des dialogues et de l’action, mais j’ai eu un peu l’impression de voir un film en accéléré. C’est dommage.
Pour autant, ce roman reste une belle découverte.