Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 366 pages
Résumé: 1897. Sarah et Philippe Lemieux, fraîchement mariés et emplis d’espoir en l’avenir, sont plus que jamais déterminés à faire d’Eagle’s Run, leur vignoble de la Napa Valley, en Californie, une entreprise florissante et mondialement reconnue.
Mais plusieurs déconvenues de taille viennent saper l’enthousiasme du jeune couple : des prix de marché très bas mettent leur exploitation en péril, Sarah accouche d’une fille mort-née et Philippe repousse la promesse qu’il a faite à sa femme de relancer le domaine de Vouvray, dans le Val de Loire…
Survient fort heureusement une invitation à l’Exposition universelle de Paris, qui pourrait résoudre bien des problèmes. Mais une nouvelle tragédie les frappe. À cette occasion, de lourds secrets de famille menacent de refaire surface…
Merci à l’édition L’Archipel pour ce voyage
Mon avis: Sarah et Philippe, jeunes mariés, ont devant eux beaucoup de travail s’ils veulent promouvoir leur vigne.
Prêts à se relever les manches, ils vont aussi devoir faire face à de nombreux déboires et imprévus.
Dans le premier tome de cette histoire, La fille du maître de chai, nous avions fait la connaissance d’une jeune Sarah courageuse et travailleuse. Elle s’était retrouvée en charge d’une famille ruinée, suite au décès de son père. Bien qu’encore adolescente, elle s’était montrée à la hauteur de la tâche.
Dans ce nouveau tome, elle a fait du chemin. S’occupant de son neveu comme de son propre fils, elle est maintenant maîtresse d’un domaine vinicole californien dont le produit est prometteur.
Sarah a d’ailleurs dans l’idée d’en faire un maximum de publicité.
Encore une fois, cette jeune femme se révèle intelligente et entreprenante. Bien que son mari ne soit pas toujours en phase avec ses idées, elle ne se laisse pas décourager, allant à l’encontre des moeurs de son époque. Ce qui la rend d’autant plus surprenante.
Encore une fois, l’auteure nous fait entrer dans le milieu vinicole par la grande porte. Elle nous permet d’en découvrir les secrets de fabrication, à la fin du XIXe siècle. Cette partie-là du roman m’intéresse particulièrement. J’aime un roman qui repose sur quelque chose de réel.
Elle nous emmène également à l’Exposition Universelle de l’année 1900, qui s’est déroulée à Paris. Une autre plongée historique qui m’a ravi. Cette exposition s’est relevée de ses cendres, le temps de quelques chapitres, me permettant d’avoir le temps d’imaginer sa taille et tout ce que l’on pouvait y voir.
Ce second tome est à la hauteur du premier. Et je ne serais pas suprise qu’un prochain opus nous en fasse découvrir davantage.
Ça a l’air vraiment bien, j’aime bien les couvertures 🙂