Kate a élevé seule sa fille Beth, son unique amour, sa fierté. D’autant que Beth vole depuis peu de ses propres ailes. Journaliste stagiaire, elle s’apprête même à sortir prochainement le scoop qui lancera sa carrière.
Mais Beth meurt subitement. D’abord anéantie, Kate cherche à comprendre les circonstances de l’accident. Et, peu à peu, elle en arrive à douter. Se pourrait-il que Beth ait été éliminée ? Son enquête dérangeait-elle à ce point qu’on ait voulu la faire taire ?
En décidant de reprendre à son compte les investigations de sa fille, Kate s’expose à présent au danger. Encore faudrait-il qu’elle sache d’où il vient…
377 pages
Merci à l’édition L’Archipel
Kate et Beth ont une relation mère-fille intense. Elles n’ont toujours été que toutes les deux. Si Kate a toujours essayé de faire de son mieux pour le bien-être de sa fille, Beth fait tout aujourd’hui pour rendre sa mère fière d’elle, pour lui montrer que tous ses efforts n’auront pas été vains.
Mais lorsque Beth est fauchée par un camion et décède, Kath ne s’en remet pas. La douleur est immense, et elle se raccroche au moindre de ses souvenirs.
C’est par hasard qu’elle découvre sur quoi travaillait sa fille avant sa mort. Décidée à lui faire honneur, et à terminer le travail pour elle, Kate décide de reprendre le travail d’enquête que Beth avait entamé. A ses risques et périls…
Voilà le troisième roman que je lis de Michelle Frances. Un m’avait convaincue, l’autre m’avait déçue. Celui-ci me laisse sur ma faim. Je m’explique.
Bon, au début, l’enquête de Beth m’intrigue, quelque chose d’intéressant se dessine. Je m’installe, prête à suivre cette histoire. Et pendant un moment tout se passe bien: Kate réfléchit, cherche des réponses là où il faut. Elle reçoit des indices, des réponses, et elle s’en sert.
Mais au bout d’un moment, on commence à tourner en rond. L’information principale n’à pas l’air de vouloir se dessiner, et dans le même temps, il y a des choses tellement flagrantes que c’est décevant que Kate ne les voit pas! C’est un peu le chaud et froid sans arrêt…
J’en attendais plus. J’ai l’impression, au final, d’avoir eu un tout petit scénario, autour duquel on a ajouté des mètres et des mètres dentelle. J’aime la dentelle, hein, mais là c’est l’overdose…
Je reste sur un sentiment mitigé. Dommage.