Dordogne, 1994. Pour écrire un roman, Julien Leclerc se plonge dans la vie de la dernière châtelaine d’un village périgourdin. Lors de son enquête, il découvre un champ des martyrs, sur lequel plane un mystère, lié à l’Occupation : le massacre à la fin de la guerre d’un groupe de très jeunes soldats allemands.
384 pages
Merci à l’édition Presses de la Cité
Julien Leclerc a voulu quitter Paris, retrouver un rythme plus proche de la nature. Il s’est installé depuis peu dans un petit village attaché à ses traditions, à son histoire, à son patois. Pourtant, il y a des non-dits, des sujets que l’on aborde pas.
Lorsqu’il veut faire l’acquisition d’un champ contigu à sa priorité et qu’il essuie un refus, il tente de comprendre pourquoi. Il va déterrer des secrets enfouis depuis des décennies….
Dans ce roman, nous voyageons entre l’époque présente dans un coin tranquille du Périgord, et celle de la Seconde Guerre Mondiale, pendant laquelle des monstruosités ont eu lieu.
Avec la minutie qui caractérise un journaliste d’investigation, Julien Leclerc met bout à bout d’infimes confidences, d’anciens articles de journaux et des déductions personnelles.
Si j’ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, je me suis laissée happer dès le début de l’enquête. Les recherches sont intéressantes, l’histoire bouleversante. Et plus on avance dans l’histoire, et plus ce sentiment se fait prégnant. L’auteur explique, en fin de roman, qu’il s’est inspiré d’un fait véridique. Bien qu’ayant vu cette note de l’auteur en fin de lecture, je n’ai pu m’empêcher d’imaginer que tout ce que je découvrais aurait réellement pu se passer. Et c’est effectivement le cas!
C’est d’autant plus bouleversant, après coup. Touche après touche, l’auteur nous dévoile un petit pan historique que l’on a tenté d’oublier, de cacher, pendant si longtemps. Jean-Luc Aubarbier a su donner l’envie de poursuivre la lecture, en créant des questionnements, et des secrets dévoilés peu à peu.
Pour les passionnés d’Histoire, ce roman est pour vous!
