Lykke Andersen mène une vie heureuse, mondaine et épanouie : éditrice accomplie, compagne d’un auteur renommé et mère de jumeaux. À l’occasion de la fête suédoise de l’Écrevisse, elle organise un dîner intimiste dans leur maison en pleine campagne, où sera invitée Bonnie, la meilleure amie des garçons, et plusieurs proches du milieu de l’édition.
En ce doux mois d’août où les orpins et les rosiers éclosent, l’alcool coule à flot et les convives entonnent à cœur joie des chants traditionnels nordiques. Personne ne peut se douter que le lendemain, ce cadre idyllique se transformera en scène de crime effroyable.
Le cadavre de Bonnie est retrouvé dans la stuga, une petite dépendance dans le jardin, où vivent les garçons. Ces derniers nient catégoriquement avoir commis le crime mais il s’avère que la porte était fermée à clé de l’intérieur…
Huit ans plus tard, Lykke est placée en détention provisoire. Face à l’inspecteur responsable de l’affaire, elle va devoir retracer le fil de l’enquête afin de trouver le véritable coupable du crime.
L’Énigme de la stuga est un puzzle littéraire habilement construit qui rend hommage au mystère à huis clos et un thriller psychologique redoutablement efficace.
384 pages
Merci à l’édition Calmann-Levy et Netgalley
Lykke Andersen adore sa vie. Mariée à un auteur reconnu qu’elle aime par-dessus tout, mère de jumeaux de 17 ans, et vivant dans une région magnifique, elle a en plus un métier qui lui plaît. C’est idyllique, et elle en savoure chaque journée.
Mais à la suite d’une soirée arrosée, un drame se produit, et ses deux garçons sont accusés du meurtre de leur amie.
La vie de Lykke s’écroule…
Huit ans plus tard, on la retrouve en prison, en aveu d’un meurtre. Que s’est-il passé?
Camille Grebe a le don pour promener ses lecteurs là où elle le veut, pour leur montrer uniquement ce qu’elle veut. Elle possède l’art de tenir en haleine, de remettre en question, de déconstruire pour reconstruire autrement. Ce roman en est la preuve, une fois de plus!
Nous sommes ici sur une espèce de huis clos familial: réunissez les membres d’une famille, dans un lieu reculé, et ajoutez-y un drame. Tous les secrets, les non-dits, les interrogations explosent. Tout est remis en cause, de la simple phrase au moindre regard.
L’inspecteur présent sur l’affaire est intéressant, lui aussi. Sérieux, réfléchi, et pourtant au final très sensible. On le suit dans les interrogatoires, dans les recherches, les réflexions judiciaires.
L’ensemble crée une ambiance sombre, malaisante.
Chaque personnage présente des réactions intrigantes, et perturbantes.
Je vous rassure, Camilla Grebe nous fournit la solution en fin de roman… ou presque. Mais je ne vous dirai rien de plus!